dimanche 29 avril 2007

Pensées en vrac

En ce moment, je n'ai pas beaucoup d'inspiration pour ce blog. Je ne sais pas vraiment comment le remplir. Pratiquement personne ne le lit mais là n'est pas la question. J'ai juste voulu en faire un pas pour imiter de nombreuses personnes mais pour m'aider moi. C'est-à-dire pour me "forcer" à exprimer ce que je ressens car dans ma vie, je ne le fais pas ou pas suffisamment. Du coup, je ne sais parfois même pas ce que je pense vraiment.

Alors en vrac quelques simples pensées:

-Soulagement du au résultat du premier tour de l'élection présidentielle.
Une participation en forte hausse. Les extrêmes reculent surtout le fn ce qui est bien même si certaines mauvaises langues disent que ces électeurs se sont juste reportés sur Sarkosy. Peut-être mais et alors, je veux dire: pour moi ce ne sont ni les mêmes personnes ni le même programme, il ne faut pas exagérer. Et on va enfin avoir droit au débat tant attendu.

-Soulagement hier quand j'ai appris la libération de Céline, l'otage française des Talibans.
Elle avait la voix étranglée par l'émotion. On avait donc beaucoup de mal à la comprendre. Mais peu importe tant qu'elle est saine et sauve. Malheureusement Eric, l'autre otage français se trouve, à l'heure actuelle, toujours aux mains de ses ravisseurs. Son avenir reste très incertain tout comme celui de leurs 3 accompagnateurs afghans. Oui, on les mentionnent à peine dans les informations comme si leur vie valait bien moins...

-Sentiment de désespoir face à la liste des attentats meurtriers et quotidiens en Irak: hier 71 morts et 178 blessés environ....
Voici un petit site pas mal: http://www.peacetakescourage.com même si c'est un point de vue d'une jeune américaine donc avec des vidéos plus centrées sur les soldats de son pays.
J'attends de trouver le bon site pour avoir le point de vue de la population irakienne. Je vais chercher ça quand je pourrai.

-Sentiment de désespoir par rapport à ma propre situation.
Finies les vacances. J'ai beaucoup de mal à relativiser alors que partout dans le monde, des gens souffrent bien plus que moi! Toujours rien de neuf, les responsables de mon école ne savent pas ce que je vais faire à cause de la non validation de mon stage. Je pense que je vais redoubler mais je me dis que l'on pourra encore me virer l'année prochaine...
Du coup, un gros doute s'est immiscé en moi. Pourquoi je me suis réorientée, pourquoi j'ai voulu faire ces études? Peut-être que je ne suis pas capable de les mener à bien. Je n'ai certainement pas toutes les qualités requises pour exercer ce métier. Donc j'angoisse beaucoup. Mais en même temps, ne fallait-il pas avoir un peu d'ambition enfin plutôt se diriger vers une voie qui semblait m'attirer. Là j'ai l'impression d'être moins motivée. Je me demande sans cesse si j'arriverai au bout de ces fichues études. En bref, j'en ai un peu marre de tout, de toute cette vie stupide que je mène alors que je ne sais même pas pourquoi.
L'autre jour, la responsable des stages de mon école m'a dit qu'il semblait y avoir une souffrance en moi. Je ne sais pas. C'est sûr que je ne suis pas épanouïe donc cela doit se lire sur mon visage. En fait, c'est aussi que j'ai énormément de mal à m'exprimer. Surtout dans la situation où je me retrouve: sans trop d'illusions alors forcément je ne suis pas à l'aise du tout face à elle. Elle voulait qu'on en discute plus tard. Je veux bien mais ça me fait peur. Je vais lui dire quoi moi, que je sais très bien que je ne suis pas normale. Et ce depuis toujours! J'ai tellement honte de moi, de mes problèmes que je n'aime pas en parler. Surtout avec elle et de toute façon , cela ne changera rien du tout.

jeudi 19 avril 2007

Quelques chiffres...

23 :
23 ans c'est mon âge mais c'est l'âge de cette jeune femme française assassinée, c'est l'âge de ce Coréen qui a réalisé ce massacre en Virginie...

171:
C'est le nombre d'Irakiens tués dans les attentats à Bagdad hier: jeudi 18 avril. Je ne suis même pas sûre du nombre. C'est surtout un nombre ou plutôt un événement que je ne veux pas oublier. Mais je sais bien que c'est difficile car aujourd'hui déjà les médias n'en parlent même plus. 2 minutes dans le journal et puis voilà. Tout le monde s'en fout ou presque. Pays trop lointain, victimes non occidentales,trop d'attentats successifs...J'en ai déjà parlé dans un de mes précédents posts. Allez il faut garder espoir même si c'est dur parfois.

mercredi 18 avril 2007

Les garçons du trottoir

Lundi soir, j'ai vu un reportage magnifique sur Arte. Cette fois-ci pas de zapping, je tenais à le voir parce que j'avais lu de bonnes critiques sur mon programme télé. Je n'ai pas été déçue, au contraire!


"Les garçons du trottoir" - (The garden)

Réalisateurs : Ruthie Shatz - Adi Barash
Durée : 1h25

Histoire :
Entre séjours en prison à répétition et drogues dures, l'amitié entre deux jeunes Arabes homosexuels qui se prostituent dans les rues de Tel-Aviv.

Résumé :
Tel-Aviv, le quartier défavorisé du «Jardin» où se retrouvent drogués et jeunes prostitués homosexuels. Parmi eux, Nino et Doudou, inséparables. Malgré une première rencontre mouvementée, ils font face ensemble aux coups durs. Nino, Palestinien de 17 ans, menacé de mort après avoir été faussement accusé de collaboration avec Israël, s'est exilé des Territoires et vit illégalement à Tel-Aviv. Doudou, un Arabe israélien de 18 ans accro à l'héroïne, a fui un milieu familial violent. Livrés à eux-mêmes, ils se prostituent pour survivre, échangeant parfois leurs services contre un logement. Au moindre accroc, c'est la rue.



Le titre n'est pas génial mais il décrit bien la réalité des 2 garçons. Ils font donc face à la misère, à la violence quotidienne et à l'homophobie. On suit leur vie au jour le jour pendant un an.

Le sujet peut sembler racoleur mais cette histoire est pour moi fascinante.
En fait, c'est surtout cette forte amitié entre les 2 jeunes hommes qui est bouleversante. Tendre et poignante, elle éclaire vraiment tout le film. Nino et Doudou sont différents: l'un est souvent enjoué, l'autre ne rit presque jamais. Mais ils veillent l'un sur l'autre et à la dérive, ils s'aident comme ils peuvent: Doudou se démène pour que Nino retourne à son centre de réinsertion alors que Nino menace Doudou de ne plus le revoir s'il reprend de l'héroïne.

Après avoir vu ce documentaire (qui date de 2003), on relativise certains de nos problèmes. J'aimerais bien savoir ce que ces garçons sont devenus.

A la fin, l'un demande: "On la commence quand notre vie?" Et l'autre répond: "Quand Dieu sera mort." Moi, j'espère juste qu'ils l'ont enfin commencée...

























mardi 17 avril 2007

Comme un coup de tonnerre

Après le précédent documentaire, j'en ai vu un autre sur Public Sénat. Je ne regarde pas cette chaîne d'habitude. Là, j'ai juste zappé et j'ai été accrochée.
Ca parlait des élections présidentielles de 2002, des quelques jours avant jusqu'au fameux 21 avril. En revoyant les images de l'annonce des résultats du premier tour, ça m'a fait un sacré choc. Bien sûr, un peu moins qu'il y a 5 ans vu que l'effet de surprise est passé mais quand même...
Cette année, j'espère que ça ira: je ne veux surtout pas de raciste au second tour, le 6 mai!
A la fin, je me suis rendu compte que j'avais déjà vu auparavant ce reportage: "Comme un coup de tonnerre" filmé dans l'équipe de campagne de Lionel Jospin. La déception de son QG est vraiment terrible et même pour moi c'était difficile à revoir.

Voilà, ça explique un peu pourquoi dimanche, j'avais l'impression de ne pas avoir les idées bien claires.

Un peu de télévision: retour sur les victimes d'un attentat

Dimanche soir, je suis tombé par hasard sur un documentaire assez intéressant sur France 5: "11-M, le jour sans nom". Il raconte l'histoire des conséquences du traumatisme général engendré par l'attentat de Madrid du 11 mars 2004. Il y a eu en tout 10 bombes et 192 morts, je ne m'en souvenais plus précisément.

De toute façon, dès qu'il y a un nouveau drame, on oublie presque tout des anciens. Je veux dire on n'y pense plus, on ne pense plus aux morts, aux blessés, aux victimes survivantes, aux proches des disparus... Et si cela arrive dans un pays non occidental, alors on s'en souvient encore moins. Car très souvent, il n'y a pas une grande place accordée dans les médias à ces drames. La répétition des attentats à Bagdad par exemple ou ailleurs en Irak, lasse certains journalistes ou peut-être est-ce le cas pour une grande partie de l'opinion publique.
J'ai cette impression que pour beaucoup de gens, une vie d'une personne appartenant à un pays non occidental est bien moins importante qu'une vie d'un occidental. Et ça , ça me désole franchement. Enfin là, je m'éloigne du sujet :)

Donc j'ai aimé ce documentaire car il retrace bien les répercussions continues de cet attentat: physiques, mais surtout psychologiques.
- Un jeune de mon âge qui a été blessé et pour qui la vie ne sera jamais plus la même. Il se pensait bien dans sa vie et là, l'attentat a complètement brisé son élan.
- Une femme qui a perdu son fils de 19 ans ainsi que son mari. Il lui reste un petit garçon de 5 ans. Elle s'est lié d'amitié avec une femme rescapée du 11 mars. Elles s'aident mutuellement. Ainsi, la victime peut ou pourra raconter ce qu'elle a vécu à ce petit garçon mais surtout ce que le papa de celui-ci a pu vivre.
- Un autre père et sa fille dont la mère a été tuée. La petite regarde une étoile, la lune ou une plante qui pousse et dit: "C'est Maman". Le père est content ou plutôt satisfait que sa fille se comporte comme cela. Je ne sais pas si c'est bien parce que pour lui, sa femme n'est pas morte en ce sens qu'elle est toujours parmi eux. Par certains aspects, c'est vrai et c'est émouvant mais en un sens, cela montre le difficile travail du deuil.
- Il y a aussi une femme victime qui refait pratiquement quotidiennement son trajet du jour de l'attentat. Elle prend le train mais elle n'a pas de véritable appréhension car elle ne se souvient de rien. En effet, elle est devenue amnésique. Pour elle, c'est l'horreur de ne pas se rappeler ce qui lui est arrivé. En même temps, je me dis que l'inverse doit être horrible également. Ce n'est peut-être pas plus mal qu'elle n'ait plus de souvenirs de ce jour-là. Mais je ne suis pas à sa place donc je n'en sais strictement rien...

dimanche 15 avril 2007

Promenade du dimanche

Ce soir, je ne vais pas écrire un post très clair. J'ai plein de pensées qui me traversent la tête. Donc je vais juste essayer de les retranscrire le plus fidèlement possible. Souvent dans la journée (et puis, là j'ai le temps vu que je suis en vacances), je me dis: "Ah oui, je pourrais écrire ça sur mon blog". Mais au final, je suis assez flemmarde. Ou alors, le doute me saisit car j'aimerais ne poster que sur des sujets intéressants. Bon, ça c'est mon perfectionnisme qui revient à la charge ;)


En ce moment, il fait très beau et très chaud à Paris (27 degrés aujourd'hui je crois). Donc j'ai réussi à sortir de chez moi pour aller me balader dans le bois de Boulogne. Seule bien sûr! Je n'ai pas vraiment de personnes que je pourrais appeler amies enfin plus maintenant disons. J'ose écrire ça là! La honte non? C'est difficile à admettre. Bon, j'aurais pu sortir quelque part avec ma tante mais j'avais refusé catégoriquement toutes ses suggestions (balade, ciné, resto). Mes parents sont partis en vacances donc je me sens plus libre.

J'ai donc flâné (ou baguenaudé) le long des lacs, en essayant de pas trop m'angoisser par le fait de croiser des tas de gens. C'est vrai la population, me fait peur. C'est un peu exagéré mais c'est dans ma nature malheureusement... Je me sens si anormale en règle générale et là voir tant de gens en groupe: des familles ou des bandes de copains ou encore des couples... ça me démoralisait un peu. Un peu seulement car cette promenade était bien agréable. Et puis, j'avais le droit de me promener seule. D'ailleurs, il y a avait pas mal d'autres personnes dans mon cas aussi.

Résumé pas très intéressant de mes maigres échanges verbaux (même si je veux quand même les noter ici):
-En sortant du métro, un type m'observe attentivement et il me dit: "Il faut manger plus". Sur le coup, je l'avais déjà dépassé donc je n'ai rien répondu. Sa réflexion m'a étonnée: je ne savais pas que cela se voyait que j'étais si maigre que ça! Enfin, j'étais en t-shirt donc ça doit être pour ça. Je veux grossir moi mais je n'y arrive pas, c'est étrange! Je sais, bien des gens rêveraient de se retrouver dans ma situation. Là, je ne fais même pas 45 kilos pour 1m61. Je suis petite mais quand même je veux peser plus que ça. Pourtant je ne suis pas du tout anorexique, je n'ai pas vraiment de problème avec la nourriture. C'est juste que j'ai un petit appétit. Avec Pâques, je pensais résoudre mon problème grâce aux chocolats mais apparemment ce n'est pas encore ça.
-Sinon j'ai aussi renseigné plusieurs personnes pour les aider à trouver leur chemin ou leur expliquer que oui il faut repayer un ticket de métro pour monter dans le tramway. Ca va, je n'ai pas bafouillé et j'ai semblé à l'aise.
Bon j'ai continué mon chemin quand j'ai entendu un type que je venais de dépasser dire: "charmante demoiselle". Je vais pas me retourner pour chaque tordu...

C'est un peu futile ce que je raconte mais bon il faut de tout dans la vie.

Ah j'oubliais autre sujet: l'autre fois j'ai répondu à un sondage. Je n'aime pas trop le principe des sondages. En plus pour les élections de 2002, on a bien vu comment ils se sont plantés...Il y a quelques années, j'ai même travaillé comme enquêtrice pour un institut. Donc là, j'ai peut-être eu pitié, je ne sais pas sachant que c'est toujours difficile de dégoter des gens qui acceptent de répondre aux questions. Du coup, j'ai disserté de longues mns sur les mérites respectifs des cakes au chocolat. Enfin cela m'a permis de parler...Un bon exercice d'exposition en somme. Surtout à la fin, je n'ai pas menti sur mon âge ce qui est très rare j'avoue. J'ai toujours ce problème de mon apparence qui est en inadéquation, en constant décalage avec mon âge. En gros, pour être moins confuse, je parais très jeune donc je ne m'accepte pas du tout. Cela explique en partie mon manque de confiance en moi. En partie seulement...

jeudi 12 avril 2007

Un peu de musique

Finalement, j'ai acheté le cd d'Hiripsimé et je ne le regrette pas même si ça reste cher.
Tenez, rien que pour ce titre:

Tu me manques



C'est bien pratique ce lecteur de musique (dewplayer)! Au début, j'avoue que j'ai eu un peu de mal à l'installer: l'informatique ce n'est pas trop mon fort;)


Un de mes morceaux favoris de Radiohead, groupe vraiment génial:



Fake Plastic Trees

A green plastic watering can
For a fake chinese rubber plant
In the fake plastic earth

That she bought from a rubber man
In a town full of rubber plans
To get rid of itself

It wears her out, it wears her out
It wears her out, it wears her out

She lives with a broken man
A cracked polystyrene man
Who just crumbles and burns

He used to do surgery
On girls in the eighties
But gravity always wins

And it wears him out, it wears him out
It wears him out, it wears him out

She looks like the real thing
She tastes like the real thing
My fake plastic love

But I can't help the feeling
I could blow through the ceiling
If I just turn and run

And it wears me out, it wears me out
It wears me out, it wears me out

And if I could be who you wanted
If I could be who you wanted
All the time, all the time

mardi 10 avril 2007

Mon double à l'envers

Il paraît bien plus vieux que son âge réel.
Moi c’est l’inverse, on m’en donne un que j’ai passé depuis longtemps.
Il s’aime beaucoup, il apprécie pleinement son reflet dans un miroir et d’ailleurs, il l’assume. D’après lui, il peut se regarder plusieurs fois par jour devant sa glace pendant de longues minutes.
Moi, je ne m’aime pas. Cette apparence, je ne la supporte pas. L’image que je renvoie aux yeux des autres est en constant décalage avec ce que je pense être réellement. J’en ai même honte mais de ma personnalité plus encore. Je ne pense pas être intéressante donc je me dévalorise beaucoup apparemment. En fait, je n’ai pas du tout confiance en moi.
Lui, il sait jouer de son charme, il respire une telle assurance que cela m’étonne vraiment. Il apprécie les contacts humains, les discussions et les échanges. Du coup, il est bavard et assez extraverti.
Moi, je suis effrayée par tout ça, toujours très intimidée et je n’aime guère parler.
Il sait jouir de la vie, c’est un vrai hédoniste. Il connaît parfaitement ses envies, désirs, a beaucoup de passions. Il joue de la guitare et chante magnifiquement. Il ne pourrait vivre sans musique. Il aime la poésie ainsi que la philosophie…
Moi, je n’ai pas réellement de loisirs, je ne sais pas ce que j’aime ou ce que je voudrais. Il est donc difficile pour moi de réaliser mes rêves ! Je ne me sens pas épanouie. Je ne suis ainsi pas souvent heureuse dans ma vie.
Lui, je ne sais pas s’il l’est, pas toujours je pense, en tous cas il ressent beaucoup d’émotions : c’est un être d’une grande sensibilité.
Quant à moi, je n’en éprouve que très peu alors les exprimer c’est vraiment trop me demander…On m’a plutôt appris à toujours les dissimuler.

Pourtant, nous avons des points communs. Nous ne supportons pas le malheur des gens. Nous avons tous les 2 pas mal souffert dans le passé et envisagé un jour le suicide. Nous nous interrogeons souvent sur le sens de notre existence, nous nous posons beaucoup de questions sur ce monde. Remarquez, nous ne sommes effectivement pas les seuls dans ce cas !
Là, j’ai du mal à trouver d’autres ressemblances entre nous. Pourtant nous nous sommes rencontrés un jour, nous nous sommes appréciés, aimés même. Quelle formidable démonstration pour la règle selon laquelle les contraires s’attirent ! Nous avons vécu plusieurs semaines en réelle harmonie, 24h/24, 7 jours sur 7 sans jamais le moindre souci. Cependant nos différences nous ont rattrapés. Malheureusement, nous vivons à des centaines de kms l’un de l’autre. Nous parlons 2 langues différentes. Mais pour ce jeune homme et pour moi à un certain moment, il n’y avait plus de frontières.

Pour moi, c’est mon double inversé. La preuve, il est né un 26 et moi un 29, du même mois bien sûr (à 2 ans d’intervalle toutefois) ! Je n’ai jamais rencontré quelqu’un avec une date d’anniversaire si proche de la mienne. 3 jours c’est peu : juste un 6 qui se transforme en 9, ou un 9 en 6. Enfin, c’est un détail mais c’est amusant je trouve. Peut-être que c’est le destin qui nous a fait nous croiser.
Je ne le regrette absolument pas. Même si c’est si dur désormais de devoir l’oublier : il me manque tant... Le pire c'est qu'il n'y a pas vraiment eu rupture dans nos coeurs de la part de l'un ou de l'autre. Donc nous restons en contact et c’est bien ainsi. Il n’est peut-être plus mon chéri mais il reste un ami pour la vie j’espère…

dimanche 1 avril 2007

Résultats

La semaine dernière, j'ai eu mes résultats d'examens de février. C'est bien, je n'ai pas de notes en dessous de la moyenne donc j'étais assez surprise. Car avec l'âge, j'ai l'impression que ma mémoire fonctionne moins bien. J'avais eu beaucoup de mal à apprendre un tas de cours pendant ma semaine de révisions. Oui, j'aurais certainement du m'y prendre plus tôt enfin je n'étais pas très motivée non plus et ça ça joue forcément. Là, de toute façon je ne vais plus à un de mes stages obligatoires comme je l'ai expliqué précédemment. Alors je ne me sens pas très bien. A quoi ça sert de réussir ses exams si je n'ai pas cette foutue validation? Je crois que l'on va me faire redoubler donc rien que d'envisager de devoir revivre une année comme celle là, cela m'angoisse terriblement. De toute façon, qui me dit que l'année prochaine je ne me ferais pas virer encore d'un de mes stages? Ahlala pourquoi tout est toujours si compliqué!
Bon, je suis désolée de me plaindre enfin je ne pense pas que ça gênera grand monde ;) et puis ça soulage un peu vu que je n'ai que peu de personnes à qui je peux en parler réellement.

A propos, j'ai reparlé avec mon ancien copain par icq vu la distance. En fait, je m'étais bien trompée l'autre fois. Non, il n'est pas heureux et il a aussi un problème entre autre avec son université... Son avenir lui apparaissait de façon très incertaine comme moi à vrai dire. Pourquoi notre avenir est si confus par moments?
Donc plus tard, je lui ai envoyé des photos de ma ville que j'ai prises quand il faisait très beau. Je voulais encore lui remonter le moral. J'avoue que j'ai beaucoup hésité avant de les envoyer. J'ai toujours ce doute ou plutôt ces milliers de doutes qui me saisissent dès que je dois décider de faire ou de ne pas faire quelque chose. C'est incroyable... Je lui ai écrit un truc du genre: "C'est peut-être stupide ce que j'écris. Mais j'espère que bientôt ton esprit sera pareil". Il a eu l'air content et après m'a renvoyé de jolies photos. Il m'écrit même que son humeur s'est améliorée grâce à moi. En même temps, je reste sceptique: je ne sais que trop bien que ça ne peut pas durer quand on doit faire face à tous ces problèmes. Je parle pour lui mais aussi pour moi bien sûr!