jeudi 27 décembre 2007

Un événement inattendu

En ce moment, je ne me sens pas très bien. Certes j'ai certainement attrapé un virus pendant ces vacances mais en fait c'est à cause d'autre chose.
C'est très dur pour moi de parler ou d'écrire sur tout ça mais je pense que je me dois de le faire un peu ou d'au moins essayer.

J'ai appris récemment que j'étais enceinte. Cela m'a fait un sacré choc! Même si au moins la confirmation du fait m'a quelque peu soulagée. Dans le sens où depuis quelques temps, je ne me sentais absolument pas tranquille du tout car forcément je m'interrogeais. Je ne me sentais pas très bien et une fois je m'étais même réveillée un peu en sursaut.

J'ai honte de moi car bien sûr cela aurait absolument pu être évité. Je m'en veux terriblement.

Je ne peux pas le garder je le sais. J'ai bien réfléchi et je sens également qu'au fond de moi, je ne veux pas le garder. Et cela n'a rien à voir avec le fait que mener une grossesse non prévue n'est pas très facile à mener pour quelqu'un comme moi. Je ne suis absolument pas prête pour être mère, je le sens bien.

Je ne ressens pas ce besoin d'avoir des enfants, de former une famille ou soi-disant tout le monde est heureux alors que tout cela n'est très souvent qu'une façade. Je ne suis pas comme tout le monde, je le sais depuis longtemps. Alors je ne veux pas suivre les autres, rentrer dans la norme comme par exemple se marier et avoir des enfants. Non pas encore du moins. Cela ne veut pas dire que je ne changerai pas d'avis à l'avenir car je ne suis pas quelqu'un qui s'arc-boute sur ses positions!

J'ai pour l'instant très peur de transmettre à cet enfant de mauvais gènes comme par exemple cette fichue timidité qui est solidement ancrée chez moi. Bien sûr ce handicap, n'est pas forcément du aux seuls gênes. Mais dans ma famille, c'est certainement un des facteurs explicatifs. Je pourrais également citer l'environnement familial très renfermé qui ne m'a pas aidé, ou encore le fait d'avoir du supporter un grand frère assez tyrannique selon moi. Je me dis que dans ces conditions former une famille où l'esprit sera sain est vraiment très difficile!

Je ne veux pas que mon enfant souffre. Non absolument pas. Alors je dois me préparer pour que ce que j'ai subi ne se répète pas. Je ne me plains pas pour autant ma vie n'a jamais été un pur désastre loin de là! Etre juste consciente de ces éléments si particuliers est important. Le problème chez moi, j'ai l'impression que ça va me bloquer par la suite car je douterai très souvent de ce qu'il faut faire.

Alors je ne pense pas regretter ce choix même si bien sûr il ne faut pas le prendre à la légère car l'acte de l'interruption volontaire de grossesse n'est pas anodin du tout. Pourtant je peux l'avouer pour l'instant je ne culpabilise pas tant que ça de devoir l'effectuer. Je me demande si je ne suis pas sans coeur. Je pense surtout à moi, à ce que je vais subir. Les rendez-vous, les examens, l'opération... Tout cela m'effraie au plus au point et surtout parce que cela touche un domaine très sensible.
Déjà que je n'aime pas allez chez le médecin, là et bien je suis gâtée mais bon je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Et je dois dire qu'avoir le soutien de quelqu'un m'est précieux. Je le remercie d'ailleurs. Par contre après certainement que je penserai plus à lui notre petit être qui n'aura pas pu vivre. Pour autant je sais que je suis prête pour affronter cela.

Les cerfs-volants de Kaboul (Khaled Hosseini)

Hier j'ai fini ce livre. Je l'ai trouvé très intéressant. Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman. Je ne sais jamais lesquels choisir et très souvent je suis déçue par la suite. Là on me l'avait conseillé.
En fait, je me dis qu'il faudrait que je lise un peu plus car vraiment on se sent mieux après enfin moi en tous cas. On n'a absolument pas l'impression d'avoir perdu du temps en faisant cela alors que pour d'autres choses par exemple aller sur internet, c'est vraiment le cas! Mais ce n'est pas pour autant qu'on le fait moins ;)

Voici un résumé:

De Kaboul à San Francisco, des années 1970 à nos jours, une déchirante histoire d'amitié et de trahison, avec, en arrière-plan, la chronique tourmentée d'un pays dévasté : l'Afghanistan.

Bien que frères de lait, Amir le Pachtoune et Hassan le Hazara ont grandi côte-à-côte dans des mondes différents : le premier est le fils d'un riche commerçant, le second est le fils de leur serviteur. Inséparables, liés par une même passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible. Mais ce lien va se briser à jamais. Alors que sous ses yeux Hassan subit une terrible ignominie, Amir reste pétrifié. Peur ? Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un geste pour sauver son ami.

Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce une voix au téléphone. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.


Je n'aime pas forcément ce type de romans car cela peut être ennuyeux surtout si on n'y est pas trop habitué. Là, le style de l'auteur est vraiment très simple et puis il y a toujours ce qu'il faut de suspens donc on ne s'ennuie pas. Cela ne m'étonne pas tant que ça que ce livre ait eu un tel succès de par le monde. D'ailleurs, je crois qu'il y a une adaptation cinéma de prévue. Mais pas sûr que j'ai envie d'aller la voir car parfois se créer ses propres images c'est vraiment bien. Surtout dans ce monde où il en afflue tant chaque jour.

Un assassinat

Bon juste là je viens d'apprendre un assassinat. C'est courant bien sûr dans ce monde, et je ne sais pas trop pourquoi ça constitue autant un choc pour moi. Je veux juste écrire un peu dessus.

Déja le 18 octobre 2007, il y avait eu un premier attentat visant cette femme , Benazir Bhutto, ex-premier ministre du Pakistan. Elle venait de retourner dans son pays après plusieurs années d'exil. Cet attentat avait coûté la vie à de nombreuses personnes (au moins 139). Mais quelque part, les auteurs n'avaient pas atteint leur cible principale.
Voici ce que disait cette femme à propos de la mort:

"Paris Match: Avez-vous eu peur de mourir?

Benazir Bhutto: Je n’ai pas peur de la mort. Quand elle doit venir, elle vient. C’est quelque chose que nul ne peut contrôler, moi pas plus qu’un autre. Dieu prend et retire la vie, c’est notre destin. Je crois qu’il y a une existence après, et cela m’aide à supporter l’idée de la mort. Pas à l’oublier. Je vis toujours avec la douleur de l’assassinat de mon père et de mes frères. Mais beaucoup de gens m’aiment, j’ai cette chance-là, c’est énorme. Dans l’islam, retirer la vie à quelqu’un constitue le pire des crimes. Il existe au Pakistan des madrasas (écoles coraniques) qui pratiquent le lavage de cerveau et poussent certains à commettre ce crime. Cette nuit, je pense avant tout à tous ceux qui sont venus assurer notre sécurité et qui l’ont payé de leur vie. C’étaient des jeunes plein d’avenir. J’ai énormément de peine pour eux et pour leur familles. Ceux qui ont fait exploser ces bombes ont voulu tuer l’enthousiasme des foules qui m’accueillaient hier après-midi. Mais, heureusement pour le Pakistan, ils ne sont pas parvenus à décapiter le mouvement de la démocratie."

Ca y est aujourd'hui, elle n'est plus de ce monde. Ces terroristes qui souhaitaient si ardemment sa disparition, ont gagné cette bataille. C'est particulièrement désespérant...

lundi 17 décembre 2007

La terre ferme - Luke

Je n'aime pas trop mon précédent post car il est vraiment bien négatif! Je ne veux pas l'effacer pour autant.


LA TERRE FERME

Faut-il prier pour des eaux claires
Et que quelqu’un m’entende
Pour ce qu’il me reste à être
Je voudrais me reprendre
Ma volonté est ainsi faite
Je n’voulais pas comprendre
J’ai donc quitté un monde en fête
Je reviens sans attendre
Ô mon dieu qu’la ville est belle
De loin comme c’est frappant !
J’me suis toujours foutu d’elle
Je serai revenant
Au milieu d’une mer d’octobre
Ou dans un ciel d’argent
Les rêves ne sont pas si propres
Je le sais maintenant
Ramenez-moi à terre
Là où l’amour est merveilleux
Ramenez-moi à terre
Là où je brille de mille feux
Ramenez moi à terre
Là où j’m’en crèverai les yeux
A l’abri de l’enfer
A l’abri du bon dieu
Entends-tu dans mon sillage
Ce que j’ai entendu
Je reviendrai à la nage
Si la vie m’est rendue
Mon silence est bien trop long
Les mots n’ont jamais pu
Soigner c’que j’ai au fond
Ce que j’ai toujours eu
Une fois le pied à terre
Qu’est-ce que la vie vaut vraiment
J’ai beau regarder la mer
J’vais replonger pour longtemps
Et ce soleil qui se couche
Fier de lui pour un temps
Vaut-il qu’on le touche
J’me brûlerai pour le vent
Ramenez-moi en mer
Là où l’amour est merveilleux
Ramenez-moi en mer
Là où je brille de 1000 feux
Ramenez-moi en mer
Là où j’m’en crèverai les yeux
A l’abri de l’enfer
A l’abri du bon dieu

Luke

samedi 1 décembre 2007

Vagues à l'âme

J'en ai marre. Marre. Marre..................................
Je suis nulle. Je n'arrive à rien faire du tout. Je ne sais plus quoi faire. Je crois que je vais arrêter là. Oui, faut que j'arrête les frais. Ca sert à rien que je continue tout ça. Il n'y a pas de sens. J'arrive même pas à compléter un stupide tableau pour une fois que je me décide enfin à travailler ne serait-ce qu'un tout petit peu. C'est aussi parce que je sais que je vais échouer que je ne suis absolument pas motivée pour y consacrer beaucoup de mon temps. Alors que je le devrais absolument. Tous les jours, selon quelqu'un...
Je crois que je préfèrerai me faire sauter la cervelle, ce serait tellement plus simple. Oui j'ai vraiment des idées noires depuis un moment. J'ai constamment des pensées comme celle-ci qui m'assaillent. Juste là, parce que je suis énervée en ce moment même. Mais je sais que même quand ces minutes pénibles seront passées, mon esprit ne sera pas pour autant plus tranquillisé. Non, je sais que cette part de tristesse me suivra toujours quoi que je fasse tant que j'aurai pas résolu ce problème.
Je n'ai pas le courage pour l'instant malheureusement. Mais c'est pour dire que je me retrouve dans une impasse. J'ai de plus en plus cette impression. Il n'y a pas d'issue voilà. Tout ça pour ça...
Avec moi, il y aura tout le temps quelque chose qui n'ira pas. A chaque fois, un problème me tombe dessus. Je sais que jamais je ne serai tranquille. Jamais. Je suis trop fataliste sans doute ou égoïste car chacun a des problèmes. Mais tous les problèmes n'ont pas de solutions, c'est la vie qui veut ça. Alors je n'en vois pas le sens.