dimanche 27 avril 2008

Elle se refuse toujours

Elle se refuse toujours à comprendre, à entendre,
Elle rit pour cacher sa terreur d’elle-même.
Elle a toujours marché sous les arches des nuits
Et partout où elle a passé
Elle a laissé
L’empreinte des choses brisées.

Paul Eluard - Capitale de la douleur (VIII)


C'est un poète que j'aime bien donc je vais certainement retranscrire ici encore quelques unes de ses oeuvres.


mercredi 23 avril 2008

Old Boy


Récemment, j'ai vu ce film: Old Boy réalisé en 2003 par le Sud-Coréen Park Chan-Wook.
C'est un film très particulier, bizarre, intense. Dur aussi.
Je n'avais jamais vu de film coréen avant et je n'ai pas été déçue! Mais il est complexe donc j'aurais envie de le revoir pour être sûre de ma propre interprétation ou plutôt pour mieux saisir certains détails qui m'ont échappé.

Synopsis:

Oh Dae-su, simple businessman un peu trop éméché, est emmené dans un commissariat par la police. Finalement libéré, il est kidnappé sur le chemin du retour alors qu'il s'apprêtait à fêter l'anniversaire de sa petite fille. Il sera détenu pendant 15 ans dans une sorte de chambre d'hôtel avec pour seule distraction une télévision! Il apprend ainsi que sa femme a été assassinée et qu'il est le principal suspect... Pourquoi a t-il été emprisonné? On l'ignore et Oh Dae-su lui même n'en connaît pas la raison!

Relâché après toutes ces années, il veut se venger. Il réussit à retrouver son kidnappeur. Celui-ci lui laisse 5 jours pour comprendre la raison de son enfermement passé, sans quoi il tuera la femme qui héberge
Oh Dae-su, la jeune Mido.


Mon avis:

On suit le héros dans son enquête, dans sa quête de vérité. Ca, durant tous les moments de sa progression
car il n'y a pas de scène sans lui. La trame de l'histoire est donc intéressante. La présence de suspens et de rebondissements ne gâche rien.

C'est aussi un drame psychologique: comment un homme respectable sombre t-il peu à peu dans la folie, celle qui l'aide à tenir jusqu'au jour tant attendu de sa vengeance. Ce film aborde ainsi la solitude et la monstruosité engendrée par ce désir de vengeance.

Ce film est violent. Le héros ne se contente pas de longs discours, surtout après ce qu'il a subi pendant toutes ces années. On le voit manger un poulpe vivant par exemple, mais ce n'est rien en comparaison de ce qu'il inflige à certaines personnes! Cette violence est toutefois rarement gratuite. D'ailleurs, le réalisateur coupe avant les scènes les plus traumatisantes: "
Les gens tremblent car ils imaginent. N'imaginez pas et vous serez plein de courage" dit ainsi un des méchants à Oh Dae-su quand il se retrouve dans une très mauvaise posture.

Ce film ne peut se résumer en une histoire d'une vengeance ou plutôt pas simplement celle d'un seul homme. Car le film se concentre aussi sur les motivations du commanditaire de l'enlèvement. Pourquoi a-t-il séquestré Oh Dae-su mais également pourquoi l'a-t-il relâché...

Le final est vraiment spécial, je n'avais jamais vu ça dans un film! C'est peut-être malgré tout un peu trop trash à cause du sujet. C'est parfois à la limite du soutenable. Cette fin reste très libre, on n'est même pas sûr d'avoir tout compris. Ou alors chacun se fait sa propre interprétation.

Bref, ce film est atypique, résolument inclassable. Il ne rentre pas dans une seule catégorie selon moi. Bizarre. Mais après ces 2h, on se dit que oui, finalement on l'a apprécié. C'est presque un étonnement. Ce long-métrage a apparemment fait forte impression sur nombre de gens. Il a du en dégoûter certains aussi. Je n'en doute pas! Et c'est compréhensible.
A Cannes, il aurait pu recevoir la Palme d'or, l'année où Fahrenheit 9/11 l'a obtenue (2004). Je pense que cela n'aurait pas été injuste. Mais son aspect déroutant doit expliquer pourquoi il l'aurait ratée de peu. Ca ne fait rien, l'important est vraiment ailleurs.

"Ris, tout le monde rira avec toi. Pleure, tu seras le seul à pleurer."

"Même si je suis pire qu'une bête, n'ai-je pas le droit de vivre ?"

lundi 21 avril 2008

21 avril

Aujourd'hui on est le 21 avril. Plus pour longtemps cela dit! J'ai juste le temps de rédiger ces quelques lignes. C'est bizarre parce que ce matin en écrivant la date, cela ne m'avait pas frappée. Là, ce soir en la relisant à nouveau, j'ai réalisé.

Ca fait 6 ans donc ça doit être pour ça. Ma mémoire marche moins bien aussi. Puis c'est vrai que se souvenir de ce genre d'événements, n'est pas forcément "intéressant". Je veux dire quelque part on veut oublier, enfin certaines personnes. Je pense qu'il faut pourtant s'en souvenir. Après, c'est moins grave si on ne se rappelle pas exactement de la date, évidemment. Il se passe tellement de choses dans ce monde qu'on est submergé par les événements et les dates"anniversaires". Mais ce que je ne supporte absolument pas, ce que j'exècre, c'est le racisme sous toutes les formes sous lesquelles il se présente. Je dois dire qu'au quotidien pourtant je ne fais pas assez contre. J'ai cette impression. Car les mots ce ne sont que des mots, des belles paroles ou non ;) ou plutôt de simples écrits ici.


Business social

Faut-il être optimiste ou non pour le destin de notre planète? Je ne parle pas de mon cas personnel qui est encore autre chose...

L'autre jour, j'ai entendu à la radio Muhammad Yunus, Prix Nobel de la Paix 2006.
Il a exposé son concept de business social qu'il essaye de développer et faire connaître un peu partout pour aider au développement des pays pauvres. Il plaide pour la création d'un statut d'entreprise sociale plutôt que sur le fait de ne compter que sur l'aide traditionnelle au développement. Si on continue comme ça, rien ne changera comme on l'a vu par le passé ou si peu... Au Bangladesh, une usine a même été créée qui produit déjà des yaourts spéciaux, très nutritifs.
Surtout cet homme a raconté sa foi en l'homme, en l'être humain. En somme, c'était vraiment un message d'espoir. C'est plutôt rare de nos jours et ça, ça m'a juste réconfortée quelque peu...

http://www.alliances-asso.org/content/view/155/50/

Edit - Je rajoute ces liens pour plus de précision:
http://www.journalmetro.com/monde/article/33992
http://en.wikipedia.org/wiki/Social_business


Sinon, ça me revient, sur ce site http://www.doona.fr/enquete/ on peut remplir un questionnaire sur le don d'organes jusqu'au 27 avril. Et cela rapporte même de l'argent à la cause. Le montant des dons récoltés est actualisé régulièrement. Bien sûr, il est minime mais j'aime bien ce genre d'initiatives. D'ailleurs doona est le premier moteur de recherche à but humanitaire.

mardi 15 avril 2008

Je marche tranquillement dans une rue quelconque. Soudain, je réalise qu'il manque quelqu'un à mes côtés. Je ne sens plus ta présence si chaleureuse, si réconfortante, si rassurante, celle qui ensoleille ma vie. Je ne sens que le poids de ma tristesse qui bientôt envahit tout mon être. Je repense aux délicieux moments que l'on a partagés. Des images défilent devant mes yeux mais je n'ai plus l'impression de les contrôler, comme je ne contrôle plus non plus les pensées qui me viennent à l'esprit. Je deviens de plus en plus mélancolique. Je ralentis mon allure. Autour, les passants me dépassent avec indifférence le plus souvent. Lisent-ils cependant sur mon visage un air triste? Peut-être, cela m'est bien égal: je ne peux cacher ce qui m'arrive. Et je ne le veux. Pourtant je voudrais tant de choses...

dimanche 13 avril 2008

2 films

Récemment, j'ai regardé deux films intéressants. Je ne sais pas s'ils m'ont beaucoup plu. On va dire plus ou moins. Ils ne m'ont pas déplu, c'est déjà ça ;)

Ils possèdent en tout cas plusieurs points communs, c'est pour cela que je me permets de les rapprocher dans ce post. L'un, Maria, pleine de grâce, raconte comment une jeune Colombienne devient une mule qui transporte donc de la cocaïne dans son estomac. L'autre, La Zona, traite de la traque sans merci d'un jeune cambrioleur, par les habitants d'une zone résidentielle ultra-sécurisée de Mexico.

Le premier est réalisé par un Américain et le second par un Mexicain. Dans ces deux films, l'action se situe en Amérique du Sud (En Colombie puis ensuite aux Etats-Unis pour l'un et pour l'autre au Mexique). Je pense que j'aime bien les films étrangers. Enfin, je généralise trop peut-être. Je dirais plutôt que certains sont bons mais certains évidemment peuvent être ennuyeux. De plus , je ne me considère pas du tout comme une vraie cinéphile.

J'apprécie de ne pas avoir une seule vision du monde quand je vois des films. Ainsi, ce type de films plutôt d'auteur m' éclairent sur certains aspects de la vie où quelle se trouve. Ils soulèvent souvent des questions et tentent parfois d'apporter des réponses à certaines interrogations. J'aime vraiment cet aspect.

Par contre, je comprends que des personnes ne soient pas intéressées par ce type de films et qu'ils puissent les trouver trop sombres ou pas assez divertissants. Moi, j'avoue que je me divertis ainsi! Bien sûr, je peux regarder aussi des comédies. Il y en qui sont vraiment pas mal, même si je trouve que c'est de plus en plus rare de nos jours. Mais j'aime particulièrement les films qui ne se finissent pas toujours bien, qui véhiculent de la tristesse. Ce sentiment, je le ressens vraiment alors que d'autres, c'est parfois moins évident pour moi. S'il n'y avait pas de malheur sur cette terre, il n'y aurait jamais de bonheur selon moi. Du moins, on n'apprécierait pas autant les moments heureux si on n'en avait pas éprouvé le contraste avec les moments contraires.

Après avoir vu le film Maria, pleine de grâce, on se pose plein de questions sur le trafic de drogue. En même temps, on a l'impression de mieux comprendre les motivations de certaines mules. Je savais déjà que les mules étaient de plus en plus jeunes. Il n'y a pas longtemps, fin mars, il y avait eu un cas d'une jeune Antillaise de 15 ans retrouvée morte en France à cause de ça. Je savais que c'était pour l'argent. Je crois qu'on juge trop et trop vite surtout avec le flot d'informations qui nous parvient chaque jour. Donc c'est parfois pas mal de revenir sur certains sujets, d'y consacrer plus de son temps. Alors si un film existe qui les aborde, que demander de plus?
La vie de cette jeune héroïne est assez touchante et le film est porté par le beau jeu de l'actrice principale.

Pour le film La Zona, il s'agit de la question habituelle, faut-il obéir à des règles si elles sont stupides? Surtout, si on le fait comment cela dégénère-t-il? Ce film montre la naissance d'une sorte de fascisme dans un univers clos. Les habitants de la zone suivent leurs propres lois. Ils sont aisés et se pensent en majorité plus civilisés que les "barbares" dehors. (En majorité car tous les habitants de la zone ne sont pas pour cette chasse à l'homme impitoyable). En réalité, ils ne le sont pas plus puisqu'ils se comportent de façon odieuse et finalement emploient des méthodes pires que ceux de l'extérieur. Ou pas forcément pires mais pas mieux puisque de toute façon, le cynisme et la corruption sont la règle dans cette zone.
J'ai un peu moins aimé ce film car l'univers y est plus froid, il n'y a pas de touche très personnelle. J'aurais voulu que le réalisateur s'attarde un peu plus sur l'amitié naissante entre le jeune cambrioleur traqué et le jeune garçon habitant la zone qui le recueille et le cache. C'est paradoxal car sinon ce film n'aurait pas été si tragique que ça. Et la tragédie c'est grandiose pour moi, dans les films bien sûr!

mardi 8 avril 2008

Tyrannie de Pablo Neruda

Un joli poème de Pablo Neruda que j'ai découvert assez récemment. Beau mais un peu triste.


Tyrannie

O dame sans coeur, ô fille du ciel,
Viens à mon secours, en cette heure solitaire,
Violente, indifférente comme une arme
Avec ton sens de l’oubli sans pardon.

Un temps absolu tel un océan,
Une blessure confuse telle un nouvel être,
Etreignent la racine tenace de mon âme
Rongeant le cœur de ma confiance.

Quel sourd battement s’agite en mon cœur
Tel une vague qu’auraient faite toutes les vagues,
Et ma tête se lève, désespérée
En un effort de saut et de mort.

Un hostile imprécis tremble en ma certitude,
Grandissant ou naissant des larmes,
Telle une plante déchirante et dure
Faite de feuilles enchaînées, amères.

Pablo Neruda
Résidence sur la terre

dimanche 6 avril 2008

Motivation

Pourquoi est-elle absente chez moi quand il s’agit de travailler ? Qu’il est si loin le temps où je faisais mes devoirs en rentrant de l’école, avant même de goûter selon ma mère. Il faut dire que j’avais des dates fixes. Et j’aimais bien ça car cela ne me mettait pas en échec du tout, au contraire.

Il y a des gens qui arrivent facilement à se mettre au travail, pour d’autres c’est plus difficile. Je n’ai jamais été une grande travailleuse malgré l’image que je pouvais renvoyer de moi. Celle d’une fille sérieuse. En plus, j’avais certaines capacités donc je n’ai jamais eu besoin de travailler beaucoup. C’est injuste oui car certaines personnes devront travailler bien plus pour réussir au niveau scolaire et parfois même des personnes qui travaillent resteront en grande difficulté. Je l’ai bien constaté par le passé. Mais qui a dit que la vie était juste ?

Là, j’ai vraiment l’impression de faire une sorte de blocage. Il faudrait que j’avance car je n’ai plus beaucoup de temps. Le soir, souvent je me dis que je vais m’y mettre vraiment à partir du jour suivant mais ensuite les jours passent et je n’ai que très légèrement avancé... En fait j’ai trop de pensées négatives en moi. Je possède cette intime conviction que je vais rater tout quoi que je fasse. Donc pourquoi s’embêter et consacrer du temps à quelque chose qui ne nous passionne pas ? Pour valider ses études d’accord. Mais bon si après, tout ça ne sert à rien à quoi bon ? J’aimerais tant avoir cette certitude que j’aurais mon diplôme mais franchement rien n’est moins sûr. Avec moi, il faut toujours que surgissent des problèmes donc c’est usant à force. Et puis oui, il faut se motiver pour après si j’obtiens vraiment mon diplôme.

Entrer dans la vie active, ça me fait peur. D’une part, parce que je ne sais pas si je vais réussir à gérer tout ça vu ma personnalité. D’autre part, parce que cela voudra dire faire comme tout le monde : gagner sa vie, devoir se lever tôt et finir tard. Peut-être même s’abrutir dans une tâche répétitive…Qui sait maintenant si ce que je ferai me plaira réellement ? Si ce n’est pas le cas, je sais bien que je serai enfermée dans une petite vie stupide pour longtemps. Et ça je ne le désire absolument pas.

vendredi 4 avril 2008

Une pensée pour Martin Luther King assassiné le 4 avril 1968 à Memphis. Il y a tout juste 40 ans.
Le rêveur est mort mais pas le rêve.

Voici quelques un de ses principes de non-violence, selon un site internet spécialisé sur celle-ci:

1) La résistance non-violente n'est pas destinée aux peureux ; c'est une véritable résistance.

2) La non-violence ne cherche pas à vaincre ni à humilier l'adversaire, mais à conquérir sa compréhension et son amitié.

3) C'est une méthode qui s'attaque aux forces du mal, et non aux personnes qui se trouvent être les instruments du mal.

4) La résistance non-violente implique la volonté de savoir accepter la souffrance sans esprit de représailles, de savoir recevoir les coups sans les rendre. Le non-violent ne cherchera pas à éviter la prison.

5) La non-violence refuse non seulement la violence extérieure, physique, mais aussi la violence intérieure.

6) la résistance non-violente se fonde sur la conviction que la loi qui régit l'univers est une loi de justice.

mardi 1 avril 2008

Vlaminck

A voir l'exposition Vlaminck, pour ses jolies couleurs mais pas seulement.

Un aperçu de ses oeuvres:

Les ramasseurs de pommes de terre


Le verger


La vallée de Port-Marly



Réflexions...

Quelques questions:

Pourquoi crier sur des enfants sourds ou malentendants? Je trouve cela détestable.

Pourquoi un de mes anciens copains de maternelle et de primaire est devenu fou ? J’ai appris ça l’autre jour. Non, il n’est peut-être pas exactement fou mais il a une maladie psychiatrique, quelque chose comme ça. Parfois, je me demande si ce n’est pas plutôt les gens soi-disant normaux qui sont fous…

Pourquoi la mort peut-elle survenir comme cela à 49 ans ? Question stupide. Parce qu’elle peut survenir à un mois comme à 110 ans, parce que c’est son propre d’être imprévisible.

Aujourd’hui surtout :

Pourquoi suis-je aussi bizarre ? Je m’en veux, j’aimerais ne jamais être née comme ça. Jamais !

Ce matin, sur mon lieu de stage, on m’a encore fait des réflexions : comme quoi je ne parlais pas beaucoup, que je ne posais pas assez de questions, que mon attitude était trop distante, pas assez adaptée… Voilà le genre de commentaires auxquels j’ai eu droit. Je ne les sentais que trop venir car je ne parlais pas beaucoup ces temps-ci avec ma maître de stage. Je me sentais plutôt mal à l’aise en sa présence depuis plusieurs semaines. Il semble que le malaise, c’est moi qui l’incarne, uniquement moi. Moi qui l’apporte, moi qui le transporte. Depuis si longtemps, c’est en quelque sorte un fardeau pour moi. J’en suis lasse. Enfin à vrai dire avant je n’en avais pas forcément très conscience. Je n’avais pas tellement de commentaires.

Je ne savais déjà que trop que là, on me percevait comme quelqu’un de bizarre. Je n’arrive pas réellement à communiquer de façon adéquate avec les adultes et avec certaines personnes. Je le sais très bien ce n’est pas nouveau. Avec les enfants pourtant, c’est très différent. Et en relation individuelle, je vais vraiment avoir beaucoup moins de difficulté que quand je me retrouve au milieu d’un groupe de personnes.

Ces commentaires ne sont pas méchants, la plupart du temps. Les personnes qui me les font veulent juste que je change, pour mon bien. Oui juste ça. Le problème c’est que ce n’est pas possible comme cela. Je ne peux pas changer soudainement et même moins soudainement c’est extrêmement difficile pour moi…Puis quand je les reçois dans la figure, quand ils atteignent mes oreilles,ça fait mal, je suis vraiment bouleversée. Ma personnalité même est remise en question. Je ne saisis plus : faut-il ou non s’accepter alors ? Et puis après il faut gérer une sorte de nouvelle relation avec la personne. C’est toujours difficile d’être confronté à ce genre de discussion. Après ce n’est plus pareil. C’est rarement mieux car les gens pensent que je ne les ai pas écoutés, que je n’ai pas fait d’efforts…