samedi 29 mars 2008

Un vieux poème

A l’heure où les habitants de la ville s’abandonnent dans les bras de Morphée
Une pauvre âme en peine ne peut y songer
Ressassant sans cesse sa misérable existence
Elle réalise que si rien ne finit, rien ne commence

La douleur qui ne la quitte presque jamais, bat le rappel
Dans un cœur où la tristesse jaillit telle une étincelle
De grosses larmes obscurcissent sa vue
De toute façon pour cet être, à l’horizon nulle issue

Le vide de sa vie pèse incroyablement lourd dans son cœur
Elle se demande si jamais elle connaîtra le bonheur
D’ailleurs existe-t-il réellement ce formidable sentiment
Censé vous apporter d’infinis enchantements ?

Depuis qu’elle a vu le jour, jamais elle ne l’a connu, tout juste approché
Elle se sent de toutes parts écorchée
Prisonnière d’incommensurables angoisses, enfermée dans sa petite vie stupide
Tout lui apparaît si insensé, si creux, si insipide

Au premier plan sa propre personnalité
Qu’elle n’arrive pas à accepter; rien n’est fatalité
Dans la seconde, dans son esprit torturé, un infime espoir germe
Elle sait qu’elle doit changer mais ses paupières si lourdes, se referment

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est si joli et si triste à la fois... Je ne savais pas que tu écrivais si bien...

cya a dit…

Merci. Oui ce n'est pas gai c'est sûr ;) Je ne considère pas ce texte comme beau car il me rappelle une mauvaise période.
Ce n'est pas du talent mais plus du travail. C'est pour ça que je n'ai jamais vraiment beaucoup écrit de poèmes, surtout que je préfèrerais écrire sur des événements plus heureux.