jeudi 11 février 2010

Repose en paix là où tu es désormais.
Tu t'es éteinte hier. Pourquoi par opposition quand des personnes naissent ne dit-on pas s'allumer ?
Je penserai toujours à toi. Pas tout le temps mais par moments c'est certain. Tu n'étais pas ma grand-mère. Pour moi tu étais la personne s'en approchant le plus. Je n'ai jamais connu mes grands-parents. Ils n'ont même jamais su que j'existais. Donc quelque part je sais que cela me manque.
Je me souviendrai toujours de ton extrême gentillesse et de tes éclats de rires. Je te voyais chaque année tous les étés durant une semaine environ. De mes 2 mois à mes 22 ans environ.
Tu incarnais vraiment la joie de vivre des gens du Sud. Leur faconde et leur longévité aussi! Tu es partie dans ta 94ème année. Ta petite sœur à 64 ans seulement. Quel contraste! C'est la vie ou la mort.
Bien à toi.

vendredi 29 janvier 2010

L'effarante réalité des choses - Fernando Pessoa

L’effarante réalité des choses
Est ma découverte de tous les jours.
Chaque chose est ce qu’elle est,
et il est difficile d’expliquer combien cela me réjouit,
et combien cela me suffit.

Il suffit d’exister pour être complet.

J’ai écrit bon nombre de poèmes.
J’en écrirai bien plus, naturellement.
Cela, chacun de mes poèmes le dit,
et tous mes poèmes sont différents,
parce que chaque chose au monde est une manière de le proclamer.

Parfois je me mets à regarder une pierre.
Je ne me mets pas à penser si elle sent.
Je ne me perds pas à l’appeler ma soeur
mais je l’aime parce qu’elle est une pierre,
je l’aime parce qu’elle n’éprouve rien,
je l’aime parce qu’elle n’a aucune parenté avec moi.

D’autres fois j’entends passer le vent,
et je trouve que rien que pour entendre passer le vent, il vaut la peine d’être né.

Je ne sais ce que penseront les autres en lisant ceci;
mais je trouve que ce doit être bien puisque je le pense sans effort,
et sans concevoir qu’il y ait des étrangers pour m’entendre penser:
parce que je le pense hors de toute pensée,
parce que je le dis comme le disent mes paroles.

Une fois on m’a appelé poète matérialiste,
et je m’en émerveillai, parce que je n’imaginais pas
qu’on pût me donner un nom quelconque.
Je ne suis même pas poète: je vois.
Si ce que j’écris a une valeur, ce n’est pas moi qui l’ai:
la valeur se trouve là, dans mes vers.
Tout cela est absolument indépendant de ma volonté.

(Poèmes désassemblés 1915)

dimanche 27 décembre 2009

Un bilan

Je reviens donner quelques nouvelles, d'une part parce que j'ai plus de temps en ce moment, d'autre part parce que je trouve toujours ça triste les blogs à l'abandon.
Ces derniers mois, j'ai donc été bien occupée, essentiellement au niveau professionnel. Globalement, je suis très satisfaite de mon travail. Mais comme souvent, il y a des éléments positifs et des éléments négatifs. Je vais commencer par les points négatifs.

- Je n'ai eu internet que très tardivement. Du coup, je faisais des feuilles de soins papiers ce qui m'a compliqué le travail. Je n'ai donc pas non plus pu recevoir rapidement les remboursements par les caisses d'assurance maladie: certaines feuilles de soins étant encore en cours de traitement. (Mes patients à domicile étant ALD, ils ne payent rien).

- Je n'ai eu que peu d'aide de la part de ma collaboratrice. Celle-ci avait d'ailleurs mal installé mon lecteur de carte vitale. De plus, elle souhaitait que je reçoive internet par le câble. Cela n'était pas possible mais elle s'est entêtée. Cela explique pourquoi je n'ai eu internet que récemment.

- Par ailleurs, j'ai de nombreux rendez-vous annulés chaque semaine. Cela a été particulièrement le cas en décembre. Quand les patients n'oublient pas tout simplement leur séance, ils annulent sans forcément de raison valable ou alors ils sont malades. Ils ne préviennent pas toujours à l'avance même quand ils pourraient le faire. Parfois, c'est juste quelques minutes avant ce qui ne change pas grand chose finalement. Parfois, c'est même jamais. Bref, c'est assez pénible...

- Parfois, certains patients ont également du mal à payer donc c'est un peu compliqué à gérer. Il ne faut pas avoir peur de réclamer son dû.

- De plus, je trouve la rétrocession un peu élevée surtout maintenant car je me rends mieux compte désormais des sommes considérables que je verse à ma collaboratrice. Pour l'instant cela dit, je suis un grand nombre de ses anciens patients donc c'est assez logique. Pour l'avenir, je suis quand même un peu inquiète surtout si elle ne réduit pas son pourcentage de rétrocession si l'on resigne un nouveau contrat.

Passons maintenant aux aspects positifs.

- Les séances se déroulent très bien. Les patients sont tous sympathiques, je m'entends bien avec eux. Cela m'étonne un peu car je ne suis pas du tout timide. A la limite, en séance, je me trouve trop bavarde! Surtout, même avec les parents de mes patients enfants cela se passe sans problème. J'arrive parfaitement à communiquer et à gérer toutes ces personnes. C'est pourtant les adultes comme eux que je redoutais le plus avant de démarrer mon activité.
Vraiment, cela n'a absolument rien à voir avec mes stages qui ne se passaient pas forcément très bien et qui me faisaient beaucoup cogiter sur mes capacités réelles. Dans ces situations, j'étais particulièrement mal à l'aise car je ne supportais pas d'être observée par quelqu'un qui avait un statut bien supérieur à moi. Du coup, je m'effaçais automatiquement, je ne savais pas comment agir autrement. Là, je n'ai pas de problème car j'ai une place totale avec beaucoup de responsabilités et je l'apprécie beaucoup.
Franchement, je crois que personne ne peut réellement déceler ma timidité (à part ma collaboratrice), ce qui est très étonnant pour moi alors que j'ai toujours vécu avec auparavant. Cela dit, je savais quand même que la situation individuelle me convenait beaucoup. Mais à force de ce que j'ai pu subir auparavant, j'en suis venue à douter terriblement de moi. Là, ce n'est plus le cas car j'ai vraiment confiance :)

-J'aime vraiment ce métier : je le trouve intéressant et je m'y sens utile. J'aime bien préparer toutes ces séances même si ça me demande beaucoup de travail et les réaliser ensuite. Je ne pense pas ressentir encore de la lassitude mais je ne peux pas dire que ce ne sera jamais le cas. Disons que ce qui est intéressant c'est le fait de rééduquer des pathologies très variées : je vois des enfants de 3 ans jusqu'à des personnes âgées de 98 ans. J'alterne entre des domiciles et mon cabinet donc cela me change, ce qui est très bien pour moi. Je n'aimerais pas rester toujours dans le même bureau.

- Je vois des patients d'âge mais aussi d'origines variées. Je trouve cela particulièrement enrichissant. Mais même sans cela, rencontrer des personnes très différentes les unes des autres c'est quelque chose de fascinant. Surtout qu'une même rééducation ne sera jamais exactement la même finalement et qu'il faudra toujours s'adapter en fonction de chacun de ses patients.

- J'apprécie la liberté et l'indépendance que j'ai. Je sais parfaitement qu'elles ne sont que relatives mais tout de même, n'avoir ni patron, ni collègues c'est un sentiment particulièrement agréable pour moi. Je me sens libre: je peux organiser ma journée comme je l'entends. Mes déplacements réguliers en ville accentuent ce sentiment car je ne me sens pas du tout enfermée.

- La plupart de mes patients m'ont été transmis par ma collaboratrice. Ce qui fait que j'ai débuté rapidement des journées pleines. De plus, le matériel de rééducation m'a été également fourni.

Voilà, je considère que j'ai beaucoup de chance malgré certains moments de doute. Ceux-ci étant vraiment inéluctables chez moi. J'espère que cette situation professionnelle positive va durer encore longtemps. Si c'est le cas, je donnerai peu de nouvelles ici je vous préviens!

mercredi 7 octobre 2009

Entrée dans la vie professionnelle

Je reviens sur ce blog pour donner quelques nouvelles. En effet, je n'ai pas posté depuis le mois d'août. Je crois que ça ne m'était jamais arrivé de ne rien écrire pendant autant de temps!
A l'avenir de toutes façons, je ne pense plus poster régulièrement. Je n'en ressens ni le besoin ni l'intérêt.

Alors finalement, j'ai réussi à trouver un travail en septembre.
Je dois dire que contrairement à certains de mes collègues de promotion, je n'étais pas du tout pressée de chercher un poste avant d'obtenir officiellement mon diplôme. Puis, j'avais envie de me reposer, de décompresser après toutes ces années passées à étudier. Certaines personnes comprenaient tout à fait alors que d'autres, pas forcément. Chacun réagit différemment à ce sujet en fonction essentiellement de sa personnalité il me semble.
Le problème c'est que bien sûr la plupart des postes pour la rentrée avaient été pourvus dès le printemps. Donc il ne me restait que très peu de choix voire pas du tout vu certaines conditions qu'il me fallait trouver dans mon futur poste. J'étais en effet exigeante car je voulais débuter ma vie professionnelle de la meilleure des manières.
J'étais néanmoins très étonnée de voir le peu d'annonces faites. Je pensais que dans ce type de métier, elles auraient été plus nombreuses quelle que soit la période de l'année. Je crois que c'est un effet possible de la crise même si j'ai lu que le paramédical résistait plutôt bien en ce qui concerne l'insertion des jeunes diplômés par rapport à certains secteurs (celui des métiers d'ingénieurs notamment).

J'ai finalement repéré une annonce de collaboration qui me paraissait correcte. Quand j'y ai répondu, je pensais encore que l'on me dirait qu'elle n'était déjà plus d'actualité. Mais ce ne fut pas le cas même si on soulignait bien le fait qu'il y avait déjà des candidats sur le coup. J'ai donc rencontré la collaboratrice tout en me disant que je n'avais aucune chance. A vrai dire, j'étais même déjà désespérée à l'avance en me disant que ça allait être très dur si pour le moindre poste, il y avait une sélection acharnée... Finalement, le rendez-vous s'est bien passé et les autres candidats ne convenaient pas forcément plus que moi pour certaines raisons. Donc j'étais contente, assez étonnée je dois dire. J'ai donc bel et bien signé le contrat fin septembre en imaginant auparavant jusqu'à la dernière minute un malencontreux imprévu gâchant tout.
Ce contrat présente des points positifs et des points plus négatifs mais globalement je suis plutôt satisfaite car je pense que les meilleures conditions sont réunies pour mes débuts. C'est bien cela l'important, même si parfois je me dis que j'aurais peut-être pu trouver un peu mieux si j'avais un peu attendu. Cependant, je crois que je n'avais plus envie d'attendre. Je me sentais de plus en plus inutile: c'est ce qui arrive quand on n'a plus de perspective en tête.

Depuis, après de nombreuses démarches administratives (qui d'ailleurs sont loin d'être terminées), j'ai rencontré certains de mes futurs patients et ça s'est bien passé. Toutefois, j'étais avec ma collaboratrice donc je ne participais pas réellement aux séances. La semaine prochaine, j'aurais plusieurs rendez-vous donc je commence un peu plus à stresser. Il va falloir que je prépare bien tout de façon adaptée à chaque personne sachant que ce n'est pas forcément l'idéal de reprendre des patients qui ont déjà été rééduqués. Je n'ai pas assez de matériel pour l'instant et de plus, il y aura forcément une comparaison qui s'établira. Alors à moi de faire mes preuves.

jeudi 27 août 2009

Yonlu

Yonlu: un nouvel artiste que je viens récemment de découvrir. Malheureusement, on n'en n'entendra plus jamais parler. A 16 ans, en 2006, ce jeune Brésilien qui s'appelait en réalité Vinicius Gageiro Marques s'est suicidé. Il semble qu'il n'avait pas d'amis, personne pour l'entourer. A sa mort, ses magnifiques chansons ont été découvertes par sa famille. Un cd est sorti en avril 2009. Il s'intitule: "A society in which no tear is shed is inconceivably mediocre". Triste, effectivement car cet album est un concentré de mélancolie mais il y a du brio également dedans c'est indéniable.

Le lien vers son site http://yonlu.com/. On peut y écouter toutes ses chansons et lire leurs paroles.

Voilà aussi un article que j'ai trouvé sur internet qui présente ce jeune homme et les circonstances de création de cet album posthume http://www.voxpopmag.com/fr/tout-musique/4192-yonlu-et-la-tristesse-durera.php

La création de cet album peut sans doute choquer certaines personnes. Ce n'est pas mon cas. D'ailleurs, je trouve que cette histoire si touchante amène beaucoup de réflexions sur la vie notamment. Tout est si compliqué...

http://www.youtube.com/watch?v=_CAZavXm7UQ

http://www.youtube.com/watch?v=Z60_6FdyaBY

mardi 11 août 2009

Quelques photos

Pour ma fête, quelques photos prises le jour de la fête de la musique, le 21 juin donc, dans le bois de Boulogne et notamment dans la roseraie du Parc de Bagatelle. Ca date un peu car j'ai beaucoup de retard dans la sélection de mes photos...

mardi 7 juillet 2009

Diplômée

Quelques nouvelles. Je suis désormais diplômée de mon école! J'ai même eu la mention très honorable pour mon mémoire. Cela m'a causé un grand choc. J'espérais de tout mon cœur parvenir enfin à valider cette année et être ainsi débarrassée de mes études. Ce que je visais c'était surtout la mention passable afin de ne pas être ajournée. Donc obtenir la meilleure, c'est assez étrange surtout que je n'ai jamais excellé durant ma scolarité ou encore jusqu'au collège au maximum... Je pense quand même que beaucoup d'étudiants ont du recevoir la même mention finalement.

Tout au long de cette année, j'ai éprouvé de nombreux doutes. Maintenant, cela est terminé enfin juste ce qui concerne le travail étudiant. Je sais déjà que j'éprouve beaucoup de doutes à propos de ma future vie professionnelle. Bref c'est très dur de se dire que l'on n'est plus du tout étudiante, qu'on va devoir travailler comme tout le monde. En suis-je capable? De toute façon, ai-je réellement l'envie de m'intégrer dans cette société?

Pour l'instant, je profite surtout de mes vacances ou plutôt de ma liberté retrouvée. Bizarrement se retrouver ainsi est très perturbant. D'un coup, un but de plusieurs années a disparu.
De plus, je suis quelque peu inquiète: mon frère va devoir se faire opérer prochainement. J'espère que tout se passera bien. L'opération n'est pas si compliquée que ça mais elle doit être très ennuyante pour lui. J'espère qu'il s'en remettra vite.
Aussi, l'annonce de la mort aujourd'hui d'un jeune tennisman français m'a bouleversée (Mathieu Montcourt: 24 ans). Il est parti si jeune, si vite. Etrange et dure réalité :(

Cela m'a vraiment rappelé qu'il faut profiter de chaque moment de la vie, si courte soit-elle pour certains. Cela semble basique (cette affirmation est tellement répétée d'ailleurs) mais ce n'est pas toujours évident pour certains dont moi qui suis souvent parasitée par de multiples interrogations. Ce que je sais, c'est qu'un métier, de l'argent ça ne fait absolument pas tout.
Peut-être est-ce une question de karma, je ne sais pas trop.

vendredi 26 juin 2009

Seabear - I sing I swim



Quel joli morceau! Comme quoi il est encore possible de découvrir des petites merveilles. Seabear, un groupe venu d'Islande, à suivre selon moi.

Voici les paroles de I sing I swim :

When the birds are sleeping
That's when the trees sing

You left your winter clothes,

And your teeth marks in my skin


So shake the leaves, off the trees,

Watch them float down the stream

Your son, your daughter

Swimming in the water


And I miss you, even when you're around

I'm a black cloud,

Sending lightning to the ground


So darling please, show your teeth

Just one more dance to help me sleep

Whirl, cold water eyes

Fill the past with friendly nights

Human skin, can be hard to live in

You'll feel better in the morning

Wash your hands in the lake

You've got a heart, some way


Trails lost in the snow

Make way for winter's eerie glow

And that black rock in your bedroom

I hope you'll climb it soon

In your boat, tied to a tree

I hope you'll find the sea


Throw me a dream please, it's been a dreamless sleep
For such a long time, such a long time

Sing myself awake

Watch the branches break

No one could ever take your place


Wash your face in the lake

You've got a diamond under your skin

jeudi 25 juin 2009

Dernier(e)...

Dernier livre lu :
Haruki Murakami - Chroniques de l'oiseau à ressort


Derniers films vus :
The Yards, Piano Forest, Terminator


Derniers disques écoutés :
Seabear - The ghost that carried us away
Regina Spektor - Far
Diving with Andy - Sugar Sugar

Dernière série vue :
24


Dernier journal lu :
Le Monde


Dernier magazine lu :
Télérama


Dernière journée de stage :
Aujourd'hui

mardi 9 juin 2009

Vassily Kandinsky et Alexander Calder au Centre Pompidou

Jeudi dernier, j'ai visité le Centre Pompidou. Ca faisait longtemps que je n'y étais pas allée. En fait, j'y allais surtout pour une exposition. Mais comme le billet donnait accès à tout, eh bien du coup, j'ai pratiquement tout vu! Il y a une très jolie vue de Paris en plus ce qui ne gâche rien. Puis, c'est amusant car dimanche dernier, Obama et sa famille ont également visité ce musée, comme quoi c'est un lieu où il fallait être.

Je voulais voir l'exposition Vassily Kandinsky (Moscou, 1866 - Neuilly-sur-Seine, 1944), comme beaucoup de gens qui attendaient cette fameuse exposition. J'appréciais déjà beaucoup auparavant ce peintre. Je n'ai donc pas été déçue par ma visite, au contraire.
Cette rétrospective est sublime avec environ une centaine de tableaux qui datent de 1907 à 1942. A vrai dire, je ne les ai pas comptés, surtout je ne pensais pas qu'il y en aurait autant de présentés. Ce n'est pas du tout lassant. En fait, on est enchanté par ces jolies couleurs et ces formes abstraites. Il y a des périodes dans la vie de ce peintre que je préfère, notamment celle qu'il a passée en Allemagne.
Heureusement, il n'y avait pas trop de personnes alors que c'est d'habitude souvent le cas. Peut-être le beau temps dehors y était-il pour quelque chose. De plus, les organisateurs avaient bien fait leur travail : le nom des tableaux était écrit en grand et en hauteur. Il n'y avait ainsi nul besoin de s'agglutiner devant chaque tableau pour lire son titre et sa date de création. C'était donc très agréable de pouvoir bien circuler et d'avoir assez de recul pour admirer les œuvres.

Improvisation 7 - Tempête (1910)


Improvisation 26 - En ramant (1912)


J'ai ensuite vu l'exposition du sculpteur américain Alexander Calder (1898-1976) qui donne un aperçu de son premier séjour parisien entre 1926 et 1933. Je ne connaissais pas du tout son travail (et encore moins son nom auparavant, je l'admets!). C'était donc une nouveauté totale pour moi. Cette exposition est ludique et accessible aux enfants.
J'ai donc découvert son cirque même si je ne l'ai que moyennement apprécié (car construit avec des matériaux de récupération pas forcément bien esthétiques selon moi).
Par contre, j'ai pas mal aimé ses sculptures en fil de fer en trois dimensions. Il s'agit surtout de portraits et d'animaux variés auxquels Calder donne vie rien qu'avec un simple fil de fer. Ses sculptures sont vraiment originales et bien construites comme de véritables dessins dans l'espace.
La dernière partie consacrée à ses mobiles ne m'a pas trop intéressée surtout qu'ils étaient présentés de façon immobile : cela n'avait guère d'intérêt pour moi.

Quelques exemples des œuvres présentées:





Pour finir, j'ai parcouru vaguement une expo temporaire: un travail d'artistes uniquement féminines mais c'était sans doute beaucoup trop contemporain pour moi... Je suis donc passée très vite dans ces salles tellement je n'y comprenais rien du tout et ça me semblait tellement bizarre de présenter ces œuvres qui pour moi n'avait aucun sens. Je ne m'en rappelle déjà même plus!

Par contre, j'ai fini sur une note positive quand même (malgré mon mal de dos qui grandissait vu le temps que j'ai passé debout). En effet en dernier, j'ai pu voir les tableaux de la collection habituelle du musée, du XXème siècle donc. D'ailleurs en général, en peinture, j'apprécie surtout cette période avec la fin du XIXème siècle.

J'ai bien aimé ce tableau notamment:


L'Estaque (Braque 1906)

Voilà, ça se voit que j'aime la couleur ;)