En ce moment, je ne me sens pas très bien. Certes j'ai certainement attrapé un virus pendant ces vacances mais en fait c'est à cause d'autre chose.
C'est très dur pour moi de parler ou d'écrire sur tout ça mais je pense que je me dois de le faire un peu ou d'au moins essayer.
J'ai appris récemment que j'étais enceinte. Cela m'a fait un sacré choc! Même si au moins la confirmation du fait m'a quelque peu soulagée. Dans le sens où depuis quelques temps, je ne me sentais absolument pas tranquille du tout car forcément je m'interrogeais. Je ne me sentais pas très bien et une fois je m'étais même réveillée un peu en sursaut.
J'ai honte de moi car bien sûr cela aurait absolument pu être évité. Je m'en veux terriblement.
Je ne peux pas le garder je le sais. J'ai bien réfléchi et je sens également qu'au fond de moi, je ne veux pas le garder. Et cela n'a rien à voir avec le fait que mener une grossesse non prévue n'est pas très facile à mener pour quelqu'un comme moi. Je ne suis absolument pas prête pour être mère, je le sens bien.
Je ne ressens pas ce besoin d'avoir des enfants, de former une famille ou soi-disant tout le monde est heureux alors que tout cela n'est très souvent qu'une façade. Je ne suis pas comme tout le monde, je le sais depuis longtemps. Alors je ne veux pas suivre les autres, rentrer dans la norme comme par exemple se marier et avoir des enfants. Non pas encore du moins. Cela ne veut pas dire que je ne changerai pas d'avis à l'avenir car je ne suis pas quelqu'un qui s'arc-boute sur ses positions!
J'ai pour l'instant très peur de transmettre à cet enfant de mauvais gènes comme par exemple cette fichue timidité qui est solidement ancrée chez moi. Bien sûr ce handicap, n'est pas forcément du aux seuls gênes. Mais dans ma famille, c'est certainement un des facteurs explicatifs. Je pourrais également citer l'environnement familial très renfermé qui ne m'a pas aidé, ou encore le fait d'avoir du supporter un grand frère assez tyrannique selon moi. Je me dis que dans ces conditions former une famille où l'esprit sera sain est vraiment très difficile!
Je ne veux pas que mon enfant souffre. Non absolument pas. Alors je dois me préparer pour que ce que j'ai subi ne se répète pas. Je ne me plains pas pour autant ma vie n'a jamais été un pur désastre loin de là! Etre juste consciente de ces éléments si particuliers est important. Le problème chez moi, j'ai l'impression que ça va me bloquer par la suite car je douterai très souvent de ce qu'il faut faire.
Alors je ne pense pas regretter ce choix même si bien sûr il ne faut pas le prendre à la légère car l'acte de l'interruption volontaire de grossesse n'est pas anodin du tout. Pourtant je peux l'avouer pour l'instant je ne culpabilise pas tant que ça de devoir l'effectuer. Je me demande si je ne suis pas sans coeur. Je pense surtout à moi, à ce que je vais subir. Les rendez-vous, les examens, l'opération... Tout cela m'effraie au plus au point et surtout parce que cela touche un domaine très sensible.
Déjà que je n'aime pas allez chez le médecin, là et bien je suis gâtée mais bon je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Et je dois dire qu'avoir le soutien de quelqu'un m'est précieux. Je le remercie d'ailleurs. Par contre après certainement que je penserai plus à lui notre petit être qui n'aura pas pu vivre. Pour autant je sais que je suis prête pour affronter cela.
jeudi 27 décembre 2007
Les cerfs-volants de Kaboul (Khaled Hosseini)
Hier j'ai fini ce livre. Je l'ai trouvé très intéressant. Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman. Je ne sais jamais lesquels choisir et très souvent je suis déçue par la suite. Là on me l'avait conseillé.
En fait, je me dis qu'il faudrait que je lise un peu plus car vraiment on se sent mieux après enfin moi en tous cas. On n'a absolument pas l'impression d'avoir perdu du temps en faisant cela alors que pour d'autres choses par exemple aller sur internet, c'est vraiment le cas! Mais ce n'est pas pour autant qu'on le fait moins ;)
Voici un résumé:
De Kaboul à San Francisco, des années 1970 à nos jours, une déchirante histoire d'amitié et de trahison, avec, en arrière-plan, la chronique tourmentée d'un pays dévasté : l'Afghanistan.
Bien que frères de lait, Amir le Pachtoune et Hassan le Hazara ont grandi côte-à-côte dans des mondes différents : le premier est le fils d'un riche commerçant, le second est le fils de leur serviteur. Inséparables, liés par une même passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible. Mais ce lien va se briser à jamais. Alors que sous ses yeux Hassan subit une terrible ignominie, Amir reste pétrifié. Peur ? Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un geste pour sauver son ami.
Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce une voix au téléphone. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.
Je n'aime pas forcément ce type de romans car cela peut être ennuyeux surtout si on n'y est pas trop habitué. Là, le style de l'auteur est vraiment très simple et puis il y a toujours ce qu'il faut de suspens donc on ne s'ennuie pas. Cela ne m'étonne pas tant que ça que ce livre ait eu un tel succès de par le monde. D'ailleurs, je crois qu'il y a une adaptation cinéma de prévue. Mais pas sûr que j'ai envie d'aller la voir car parfois se créer ses propres images c'est vraiment bien. Surtout dans ce monde où il en afflue tant chaque jour.
En fait, je me dis qu'il faudrait que je lise un peu plus car vraiment on se sent mieux après enfin moi en tous cas. On n'a absolument pas l'impression d'avoir perdu du temps en faisant cela alors que pour d'autres choses par exemple aller sur internet, c'est vraiment le cas! Mais ce n'est pas pour autant qu'on le fait moins ;)
Voici un résumé:
De Kaboul à San Francisco, des années 1970 à nos jours, une déchirante histoire d'amitié et de trahison, avec, en arrière-plan, la chronique tourmentée d'un pays dévasté : l'Afghanistan.
Bien que frères de lait, Amir le Pachtoune et Hassan le Hazara ont grandi côte-à-côte dans des mondes différents : le premier est le fils d'un riche commerçant, le second est le fils de leur serviteur. Inséparables, liés par une même passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible. Mais ce lien va se briser à jamais. Alors que sous ses yeux Hassan subit une terrible ignominie, Amir reste pétrifié. Peur ? Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un geste pour sauver son ami.
Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce une voix au téléphone. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.
Je n'aime pas forcément ce type de romans car cela peut être ennuyeux surtout si on n'y est pas trop habitué. Là, le style de l'auteur est vraiment très simple et puis il y a toujours ce qu'il faut de suspens donc on ne s'ennuie pas. Cela ne m'étonne pas tant que ça que ce livre ait eu un tel succès de par le monde. D'ailleurs, je crois qu'il y a une adaptation cinéma de prévue. Mais pas sûr que j'ai envie d'aller la voir car parfois se créer ses propres images c'est vraiment bien. Surtout dans ce monde où il en afflue tant chaque jour.
Un assassinat
Bon juste là je viens d'apprendre un assassinat. C'est courant bien sûr dans ce monde, et je ne sais pas trop pourquoi ça constitue autant un choc pour moi. Je veux juste écrire un peu dessus.
Déja le 18 octobre 2007, il y avait eu un premier attentat visant cette femme , Benazir Bhutto, ex-premier ministre du Pakistan. Elle venait de retourner dans son pays après plusieurs années d'exil. Cet attentat avait coûté la vie à de nombreuses personnes (au moins 139). Mais quelque part, les auteurs n'avaient pas atteint leur cible principale.
Voici ce que disait cette femme à propos de la mort:
"Paris Match: Avez-vous eu peur de mourir?
Benazir Bhutto: Je n’ai pas peur de la mort. Quand elle doit venir, elle vient. C’est quelque chose que nul ne peut contrôler, moi pas plus qu’un autre. Dieu prend et retire la vie, c’est notre destin. Je crois qu’il y a une existence après, et cela m’aide à supporter l’idée de la mort. Pas à l’oublier. Je vis toujours avec la douleur de l’assassinat de mon père et de mes frères. Mais beaucoup de gens m’aiment, j’ai cette chance-là, c’est énorme. Dans l’islam, retirer la vie à quelqu’un constitue le pire des crimes. Il existe au Pakistan des madrasas (écoles coraniques) qui pratiquent le lavage de cerveau et poussent certains à commettre ce crime. Cette nuit, je pense avant tout à tous ceux qui sont venus assurer notre sécurité et qui l’ont payé de leur vie. C’étaient des jeunes plein d’avenir. J’ai énormément de peine pour eux et pour leur familles. Ceux qui ont fait exploser ces bombes ont voulu tuer l’enthousiasme des foules qui m’accueillaient hier après-midi. Mais, heureusement pour le Pakistan, ils ne sont pas parvenus à décapiter le mouvement de la démocratie."
Ca y est aujourd'hui, elle n'est plus de ce monde. Ces terroristes qui souhaitaient si ardemment sa disparition, ont gagné cette bataille. C'est particulièrement désespérant...
Déja le 18 octobre 2007, il y avait eu un premier attentat visant cette femme , Benazir Bhutto, ex-premier ministre du Pakistan. Elle venait de retourner dans son pays après plusieurs années d'exil. Cet attentat avait coûté la vie à de nombreuses personnes (au moins 139). Mais quelque part, les auteurs n'avaient pas atteint leur cible principale.
Voici ce que disait cette femme à propos de la mort:
"Paris Match: Avez-vous eu peur de mourir?
Benazir Bhutto: Je n’ai pas peur de la mort. Quand elle doit venir, elle vient. C’est quelque chose que nul ne peut contrôler, moi pas plus qu’un autre. Dieu prend et retire la vie, c’est notre destin. Je crois qu’il y a une existence après, et cela m’aide à supporter l’idée de la mort. Pas à l’oublier. Je vis toujours avec la douleur de l’assassinat de mon père et de mes frères. Mais beaucoup de gens m’aiment, j’ai cette chance-là, c’est énorme. Dans l’islam, retirer la vie à quelqu’un constitue le pire des crimes. Il existe au Pakistan des madrasas (écoles coraniques) qui pratiquent le lavage de cerveau et poussent certains à commettre ce crime. Cette nuit, je pense avant tout à tous ceux qui sont venus assurer notre sécurité et qui l’ont payé de leur vie. C’étaient des jeunes plein d’avenir. J’ai énormément de peine pour eux et pour leur familles. Ceux qui ont fait exploser ces bombes ont voulu tuer l’enthousiasme des foules qui m’accueillaient hier après-midi. Mais, heureusement pour le Pakistan, ils ne sont pas parvenus à décapiter le mouvement de la démocratie."
Ca y est aujourd'hui, elle n'est plus de ce monde. Ces terroristes qui souhaitaient si ardemment sa disparition, ont gagné cette bataille. C'est particulièrement désespérant...
lundi 17 décembre 2007
La terre ferme - Luke
Je n'aime pas trop mon précédent post car il est vraiment bien négatif! Je ne veux pas l'effacer pour autant.
LA TERRE FERME
Faut-il prier pour des eaux claires
Et que quelqu’un m’entende
Pour ce qu’il me reste à être
Je voudrais me reprendre
Ma volonté est ainsi faite
Je n’voulais pas comprendre
J’ai donc quitté un monde en fête
Je reviens sans attendre
Ô mon dieu qu’la ville est belle
De loin comme c’est frappant !
J’me suis toujours foutu d’elle
Je serai revenant
Au milieu d’une mer d’octobre
Ou dans un ciel d’argent
Les rêves ne sont pas si propres
Je le sais maintenant
Ramenez-moi à terre
Là où l’amour est merveilleux
Ramenez-moi à terre
Là où je brille de mille feux
Ramenez moi à terre
Là où j’m’en crèverai les yeux
A l’abri de l’enfer
A l’abri du bon dieu
Entends-tu dans mon sillage
Ce que j’ai entendu
Je reviendrai à la nage
Si la vie m’est rendue
Mon silence est bien trop long
Les mots n’ont jamais pu
Soigner c’que j’ai au fond
Ce que j’ai toujours eu
Une fois le pied à terre
Qu’est-ce que la vie vaut vraiment
J’ai beau regarder la mer
J’vais replonger pour longtemps
Et ce soleil qui se couche
Fier de lui pour un temps
Vaut-il qu’on le touche
J’me brûlerai pour le vent
Ramenez-moi en mer
Là où l’amour est merveilleux
Ramenez-moi en mer
Là où je brille de 1000 feux
Ramenez-moi en mer
Là où j’m’en crèverai les yeux
A l’abri de l’enfer
A l’abri du bon dieu
Luke
LA TERRE FERME
Faut-il prier pour des eaux claires
Et que quelqu’un m’entende
Pour ce qu’il me reste à être
Je voudrais me reprendre
Ma volonté est ainsi faite
Je n’voulais pas comprendre
J’ai donc quitté un monde en fête
Je reviens sans attendre
Ô mon dieu qu’la ville est belle
De loin comme c’est frappant !
J’me suis toujours foutu d’elle
Je serai revenant
Au milieu d’une mer d’octobre
Ou dans un ciel d’argent
Les rêves ne sont pas si propres
Je le sais maintenant
Ramenez-moi à terre
Là où l’amour est merveilleux
Ramenez-moi à terre
Là où je brille de mille feux
Ramenez moi à terre
Là où j’m’en crèverai les yeux
A l’abri de l’enfer
A l’abri du bon dieu
Entends-tu dans mon sillage
Ce que j’ai entendu
Je reviendrai à la nage
Si la vie m’est rendue
Mon silence est bien trop long
Les mots n’ont jamais pu
Soigner c’que j’ai au fond
Ce que j’ai toujours eu
Une fois le pied à terre
Qu’est-ce que la vie vaut vraiment
J’ai beau regarder la mer
J’vais replonger pour longtemps
Et ce soleil qui se couche
Fier de lui pour un temps
Vaut-il qu’on le touche
J’me brûlerai pour le vent
Ramenez-moi en mer
Là où l’amour est merveilleux
Ramenez-moi en mer
Là où je brille de 1000 feux
Ramenez-moi en mer
Là où j’m’en crèverai les yeux
A l’abri de l’enfer
A l’abri du bon dieu
Luke
samedi 1 décembre 2007
Vagues à l'âme
J'en ai marre. Marre. Marre..................................
Je suis nulle. Je n'arrive à rien faire du tout. Je ne sais plus quoi faire. Je crois que je vais arrêter là. Oui, faut que j'arrête les frais. Ca sert à rien que je continue tout ça. Il n'y a pas de sens. J'arrive même pas à compléter un stupide tableau pour une fois que je me décide enfin à travailler ne serait-ce qu'un tout petit peu. C'est aussi parce que je sais que je vais échouer que je ne suis absolument pas motivée pour y consacrer beaucoup de mon temps. Alors que je le devrais absolument. Tous les jours, selon quelqu'un...
Je crois que je préfèrerai me faire sauter la cervelle, ce serait tellement plus simple. Oui j'ai vraiment des idées noires depuis un moment. J'ai constamment des pensées comme celle-ci qui m'assaillent. Juste là, parce que je suis énervée en ce moment même. Mais je sais que même quand ces minutes pénibles seront passées, mon esprit ne sera pas pour autant plus tranquillisé. Non, je sais que cette part de tristesse me suivra toujours quoi que je fasse tant que j'aurai pas résolu ce problème.
Je n'ai pas le courage pour l'instant malheureusement. Mais c'est pour dire que je me retrouve dans une impasse. J'ai de plus en plus cette impression. Il n'y a pas d'issue voilà. Tout ça pour ça...
Avec moi, il y aura tout le temps quelque chose qui n'ira pas. A chaque fois, un problème me tombe dessus. Je sais que jamais je ne serai tranquille. Jamais. Je suis trop fataliste sans doute ou égoïste car chacun a des problèmes. Mais tous les problèmes n'ont pas de solutions, c'est la vie qui veut ça. Alors je n'en vois pas le sens.
Je suis nulle. Je n'arrive à rien faire du tout. Je ne sais plus quoi faire. Je crois que je vais arrêter là. Oui, faut que j'arrête les frais. Ca sert à rien que je continue tout ça. Il n'y a pas de sens. J'arrive même pas à compléter un stupide tableau pour une fois que je me décide enfin à travailler ne serait-ce qu'un tout petit peu. C'est aussi parce que je sais que je vais échouer que je ne suis absolument pas motivée pour y consacrer beaucoup de mon temps. Alors que je le devrais absolument. Tous les jours, selon quelqu'un...
Je crois que je préfèrerai me faire sauter la cervelle, ce serait tellement plus simple. Oui j'ai vraiment des idées noires depuis un moment. J'ai constamment des pensées comme celle-ci qui m'assaillent. Juste là, parce que je suis énervée en ce moment même. Mais je sais que même quand ces minutes pénibles seront passées, mon esprit ne sera pas pour autant plus tranquillisé. Non, je sais que cette part de tristesse me suivra toujours quoi que je fasse tant que j'aurai pas résolu ce problème.
Je n'ai pas le courage pour l'instant malheureusement. Mais c'est pour dire que je me retrouve dans une impasse. J'ai de plus en plus cette impression. Il n'y a pas d'issue voilà. Tout ça pour ça...
Avec moi, il y aura tout le temps quelque chose qui n'ira pas. A chaque fois, un problème me tombe dessus. Je sais que jamais je ne serai tranquille. Jamais. Je suis trop fataliste sans doute ou égoïste car chacun a des problèmes. Mais tous les problèmes n'ont pas de solutions, c'est la vie qui veut ça. Alors je n'en vois pas le sens.
mardi 13 novembre 2007
Cela fait pas mal de temps que je n'ai pas posté ici. Je me demande si je poursuis ce blog ou pas. Peut-être, mais de toute façon je risque de ne plus trop l'actualiser.
Le dernier post date du 22 octobre mais il ne contient pas une seule phrase écrite par moi. Donc pour moi, le véritable dernier post date du 10 octobre. Pas de billets depuis plus d'un mois.
J'ai toujours eu du mal à écrire car j'ai constamment à l'idée que raconter sa vie c'est vraiment du n'importe quoi surtout quand on ne vit pas quelque chose de passionnant.
Avant j'écrivais peut-être plus pour me soulager un peu du fardeau qu'étaient ma vie et ma personnalité en quelque sorte. Je ressens moins ce besoin de m'exprimer dans cet espace. Non pas parce que j'aurais tout a coup changé de personnalité comme par magie. Simplement parce que je me sens moins seule et surtout moins triste ayant rencontré quelqu'un de formidable ;)
Et puis c'est surtout que je n'aime pas trop cette idée que mon blog soit un monologue: ça fait vraiment bien trop egocentrique. Mais en même temps je ne recherche pas les lecteurs donc c'est compliqué.
Bon, j'ai toujours aussi peu d'inspiration. En vrac quelques unes de mes pensées pas très intéressantes, même pour moi (il faut que j'assume ce fait):
Bravo à Richard Gasquet qui a aujourd'hui battu Novak Djokovic (n°3 mondial) aux Masters de Shangaï. Certes, il s'en fout de mes félicitations mais c'est cool quand même. Djokovic est vraiment crevé en cette fin de saison, donc ça se comprend mieux. J'ai remarqué que quand on s'attend trop à une victoire de Gasquet, il perd et l'inverse est vrai aussi. C'est une bonne surprise à laquelle on s'attendait pas trop enfin surtout moi. Pourtant (je fais la pessimiste) ce n'est pas sur qu'il se qualifie pour la suite de la compétition étant donné que Ferrer son prochain adversaire a battu Nadal juste avant, ce qui n'est pas rien bien évidemment.
Pourquoi suis-je de plus en plus maigre? Je comprends pas bien: je me suis pesée aujourd'hui et je fais moins de 43 kgs. J'ai pas l'impression de manger moins qu'avant. Enfin après une visite médicale très complète, on m'a dit que j'étais en bonne santé donc bon je devrais pas m'inquiéter. J'aime pas vraiment aller chez le médecin et pourtant il faut encore que j'y retourne. Là c'est juste pour être sur que le vaccin que l'on m'a fait précédemment a été efficace.
J'aime bien aider les gens, surtout ceux en difficulté. C'est pour ça que j'ai fait du bénévolat dans une association à un moment. J'avais peur de m'inscrire mais bon ça valait le coup quand même.
L'autre jour, j'ai aidé une vieille dame: j'étais contente après de ma ba. Pareil quand j'ai renseigné une personne sourde. Elle avait l'air très surprise et bien contente que je l'aide à trouver son chemin. C'était pas évident de lui expliquer vu son handicap.
Il y a quelques temps, j'ai trouvé de l'argent par terre dans le métro. C'est stupide mais j'étais heureuse juste parce que j'avais trouvé 50 euros, en même temps ce n'est pas rien! Comme quoi dans ce monde, l'argent fait le bonheur quoiqu'on en dise! J'ai de la chance et j'en suis consciente.
Pourquoi mon ancien copain m'a écrit? Une jolie carte en plus. Je ne sais pas trop c'est bizarre. Surtout que je ne comprends pas ce qu'il m'a écrit. POurquoi ne m'oublie-t-il pas? Depuis tout ce temps franchement... Décidément, je comprends rien aux gens moi. Je suis un cas. Mais je ne suis pas le seul.
Le dernier post date du 22 octobre mais il ne contient pas une seule phrase écrite par moi. Donc pour moi, le véritable dernier post date du 10 octobre. Pas de billets depuis plus d'un mois.
J'ai toujours eu du mal à écrire car j'ai constamment à l'idée que raconter sa vie c'est vraiment du n'importe quoi surtout quand on ne vit pas quelque chose de passionnant.
Avant j'écrivais peut-être plus pour me soulager un peu du fardeau qu'étaient ma vie et ma personnalité en quelque sorte. Je ressens moins ce besoin de m'exprimer dans cet espace. Non pas parce que j'aurais tout a coup changé de personnalité comme par magie. Simplement parce que je me sens moins seule et surtout moins triste ayant rencontré quelqu'un de formidable ;)
Et puis c'est surtout que je n'aime pas trop cette idée que mon blog soit un monologue: ça fait vraiment bien trop egocentrique. Mais en même temps je ne recherche pas les lecteurs donc c'est compliqué.
Bon, j'ai toujours aussi peu d'inspiration. En vrac quelques unes de mes pensées pas très intéressantes, même pour moi (il faut que j'assume ce fait):
Bravo à Richard Gasquet qui a aujourd'hui battu Novak Djokovic (n°3 mondial) aux Masters de Shangaï. Certes, il s'en fout de mes félicitations mais c'est cool quand même. Djokovic est vraiment crevé en cette fin de saison, donc ça se comprend mieux. J'ai remarqué que quand on s'attend trop à une victoire de Gasquet, il perd et l'inverse est vrai aussi. C'est une bonne surprise à laquelle on s'attendait pas trop enfin surtout moi. Pourtant (je fais la pessimiste) ce n'est pas sur qu'il se qualifie pour la suite de la compétition étant donné que Ferrer son prochain adversaire a battu Nadal juste avant, ce qui n'est pas rien bien évidemment.
Pourquoi suis-je de plus en plus maigre? Je comprends pas bien: je me suis pesée aujourd'hui et je fais moins de 43 kgs. J'ai pas l'impression de manger moins qu'avant. Enfin après une visite médicale très complète, on m'a dit que j'étais en bonne santé donc bon je devrais pas m'inquiéter. J'aime pas vraiment aller chez le médecin et pourtant il faut encore que j'y retourne. Là c'est juste pour être sur que le vaccin que l'on m'a fait précédemment a été efficace.
J'aime bien aider les gens, surtout ceux en difficulté. C'est pour ça que j'ai fait du bénévolat dans une association à un moment. J'avais peur de m'inscrire mais bon ça valait le coup quand même.
L'autre jour, j'ai aidé une vieille dame: j'étais contente après de ma ba. Pareil quand j'ai renseigné une personne sourde. Elle avait l'air très surprise et bien contente que je l'aide à trouver son chemin. C'était pas évident de lui expliquer vu son handicap.
Il y a quelques temps, j'ai trouvé de l'argent par terre dans le métro. C'est stupide mais j'étais heureuse juste parce que j'avais trouvé 50 euros, en même temps ce n'est pas rien! Comme quoi dans ce monde, l'argent fait le bonheur quoiqu'on en dise! J'ai de la chance et j'en suis consciente.
Pourquoi mon ancien copain m'a écrit? Une jolie carte en plus. Je ne sais pas trop c'est bizarre. Surtout que je ne comprends pas ce qu'il m'a écrit. POurquoi ne m'oublie-t-il pas? Depuis tout ce temps franchement... Décidément, je comprends rien aux gens moi. Je suis un cas. Mais je ne suis pas le seul.
lundi 22 octobre 2007
Weird Fishes/Arpeggi - Radiohead
In the deepest ocean
The bottom of the sea
Your eyes
They turn me
Why should I stay here?
Why should I stay?
I'd be crazy not to follow
Follow where you lead
Your eyes
They turn me
Turn me on to phantoms
I follow to the edge of the earth
And fall off
Everybody leaves
If they get the chance
And this is my chance
I get eaten by the worms
Weird fishes
Get picked over by the worms
Weird fishes
Weird fishes
Weird fishes
I'll hit the bottom
Hit the bottom and escape
Escape
mercredi 10 octobre 2007
Dans les nombreuses choses qui sont difficiles, savoir se vendre l'est particulièrement pour quelqu'un de timide, qui doute de lui.
Pour mon mémoire de cette année, je devais contacter des personnes afin d'en trouver une acceptant de me diriger. Bien sûr, je n'avais que leur numéro de téléphone. Or je n'aime pas du tout téléphoner. De plus, à cause de certains événements, je m'y suis prise tardivement. Donc je savais déjà que tout le monde dans ma promo ou presque avait trouvé son sujet et son maître de mémoire, depuis longtemps. En n'appelant que maintenant (même si j'avais déjà commencé cet été sans grands résultats), je me disais que c'était largement trop tard, que jamais quelqu'un ne daignerait me prendre. En même temps, j'avais clairement peur que l'on m'accepte car ensuite cela voulait dire que je pouvais échouer. Oui, ce travail de mémoire me parait bien complexe et je pense qu'il me manque certaines capacités pour le mener.
Je ne devrais pas être aussi pessimiste et autant douter de moi : la preuve, après moult péripéties, j'ai quand même fini par trouver quelqu'un.
Lorsque l'on me demandait quelque chose à ce sujet, je ne pouvais pas cacher ce que je ressentais alors même que cela finissait par énerver bien des personnes avec qui je discutais (dont un qui se reconnaîtra :) et que je remercie de m'avoir supportée). Je me demande si je suis trop franche. Je crois que oui. Peut-être vaut-il mieux garder certaines réflexions pour soi. D'ailleurs, dans le passé cela m'a causé un peu de soucis. Apparemment, je n'ai toujours pas retenu certaines choses. Mais je ne peux pas être hypocrite moi, je préfère être sincère et ce même si cela peut faire mal. Pourtant, il doit y avoir des nuances entre les deux. Pour moi c'est rarement le cas: il faut que j'essaye de mettre d'autres couleurs à ma palette, si l'on peut dire.
Sinon, l'autre jour quelqu'un m'a dit qu'il était sûr que j'étais son ange gardien. Ca me fait bizarre car j'ai déjà bien du mal à assumer ma propre vie! Et on ne m'avait jamais dit ça. Là, je sais que c'est vraiment sincère. Il y a des coïncidences parfois amusantes. Mais bon pourquoi pas, même si étant plutôt sceptique, je ne crois pas forcément en l'existence des anges gardiens. Je ne recherche donc pas vraiment le mien.
Pour mon mémoire de cette année, je devais contacter des personnes afin d'en trouver une acceptant de me diriger. Bien sûr, je n'avais que leur numéro de téléphone. Or je n'aime pas du tout téléphoner. De plus, à cause de certains événements, je m'y suis prise tardivement. Donc je savais déjà que tout le monde dans ma promo ou presque avait trouvé son sujet et son maître de mémoire, depuis longtemps. En n'appelant que maintenant (même si j'avais déjà commencé cet été sans grands résultats), je me disais que c'était largement trop tard, que jamais quelqu'un ne daignerait me prendre. En même temps, j'avais clairement peur que l'on m'accepte car ensuite cela voulait dire que je pouvais échouer. Oui, ce travail de mémoire me parait bien complexe et je pense qu'il me manque certaines capacités pour le mener.
Je ne devrais pas être aussi pessimiste et autant douter de moi : la preuve, après moult péripéties, j'ai quand même fini par trouver quelqu'un.
Lorsque l'on me demandait quelque chose à ce sujet, je ne pouvais pas cacher ce que je ressentais alors même que cela finissait par énerver bien des personnes avec qui je discutais (dont un qui se reconnaîtra :) et que je remercie de m'avoir supportée). Je me demande si je suis trop franche. Je crois que oui. Peut-être vaut-il mieux garder certaines réflexions pour soi. D'ailleurs, dans le passé cela m'a causé un peu de soucis. Apparemment, je n'ai toujours pas retenu certaines choses. Mais je ne peux pas être hypocrite moi, je préfère être sincère et ce même si cela peut faire mal. Pourtant, il doit y avoir des nuances entre les deux. Pour moi c'est rarement le cas: il faut que j'essaye de mettre d'autres couleurs à ma palette, si l'on peut dire.
Sinon, l'autre jour quelqu'un m'a dit qu'il était sûr que j'étais son ange gardien. Ca me fait bizarre car j'ai déjà bien du mal à assumer ma propre vie! Et on ne m'avait jamais dit ça. Là, je sais que c'est vraiment sincère. Il y a des coïncidences parfois amusantes. Mais bon pourquoi pas, même si étant plutôt sceptique, je ne crois pas forcément en l'existence des anges gardiens. Je ne recherche donc pas vraiment le mien.
mercredi 3 octobre 2007
Se libérer de la peur?
En ce moment, on a pas mal entendu parler de la Birmanie.
« Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l’exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime… Dans sa forme la plus insidieuse, la peur prend le masque du bon sens, voire de la sagesse, en condamnant comme insensés, imprudents, inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver respect de soi et dignité humaine. (...) Dans un système qui dénie l’existence des droits humains fondamentaux, la peur tend à faire partie de l’ordre des choses. Mais aucune machinerie d’État, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de resurgir encore et toujours, car la peur n’est pas l’élément naturel de l’homme civilisé. »
Aung San Suu Kyi, grande figure de la résistance birmane, prix Nobel de la Paix, d'après son livre "Se libérer de la peur".
Je ne sais pas trop. Certes,trop souvent, je ne sais pas grand chose!
Je suis d'accord avec la première partie mais par contre la dernière partie est peut-être trop positive pour moi. En effet, j'ai l'impression que la peur fait partie de mon environnement naturel surtout en ce moment.
Alors suis je quelqu'un qui n'est pas civilisé ou alors est-ce le milieu dans lequel je vis qui ne l'est pas?
J'ai l'impression de vivre comme un être apeuré et angoissé. C'est juste un cas particulier donc évidemment, il ne faut pas généraliser. Et puis, cela n'a rien à voir avec une réelle oppression d'état. Je me demande juste si ça vaut bien le coup de vivre comme ça.
Enfin, peut-être qu'il faudrait que je lise ce livre mais là j'avoue que je n'en ai pas trop le courage.
« Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l’exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime… Dans sa forme la plus insidieuse, la peur prend le masque du bon sens, voire de la sagesse, en condamnant comme insensés, imprudents, inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver respect de soi et dignité humaine. (...) Dans un système qui dénie l’existence des droits humains fondamentaux, la peur tend à faire partie de l’ordre des choses. Mais aucune machinerie d’État, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de resurgir encore et toujours, car la peur n’est pas l’élément naturel de l’homme civilisé. »
Aung San Suu Kyi, grande figure de la résistance birmane, prix Nobel de la Paix, d'après son livre "Se libérer de la peur".
Je ne sais pas trop. Certes,trop souvent, je ne sais pas grand chose!
Je suis d'accord avec la première partie mais par contre la dernière partie est peut-être trop positive pour moi. En effet, j'ai l'impression que la peur fait partie de mon environnement naturel surtout en ce moment.
Alors suis je quelqu'un qui n'est pas civilisé ou alors est-ce le milieu dans lequel je vis qui ne l'est pas?
J'ai l'impression de vivre comme un être apeuré et angoissé. C'est juste un cas particulier donc évidemment, il ne faut pas généraliser. Et puis, cela n'a rien à voir avec une réelle oppression d'état. Je me demande juste si ça vaut bien le coup de vivre comme ça.
Enfin, peut-être qu'il faudrait que je lise ce livre mais là j'avoue que je n'en ai pas trop le courage.
lundi 1 octobre 2007
Un bilan
La semaine dernière, j’ai fini mon stage. Celui que j’avais débuté en juillet. Je suis contente car ça ne s’est pas trop mal passé en fin de compte. Il est validé : c’est bien pour moi, vu que sinon je ne pouvais pas passer dans l’année supérieure. J’ai surtout l’impression d’avoir appris pas mal durant ces 2 mois même si à la fin, ça me paraissait long. En plus, je n’étais vraiment pas habituée à ces horaires de travail.
J’ai beaucoup stressé avant de commencer. C’est normal : généralement, l’inconnu fait peur. Même si moi, je sais que j’en éprouve bien plus souvent que les gens non timides. Eux peuvent être juste mal à l’aise au début quand ils font face à quelque chose qu’ils découvrent. Dans mon cas, c’est plus un stress continu. Je n’aime pas trop les stages, situations où je suis pratiquement constamment observée. Si c’est un stage d’observation, c’est différent mais là bien sûr à ce stade on s’attend à ce que je m’occupe plus ou moins des patients.
Je pensais aussi qu’on allait me trouver bizarre sachant que je ne parle que très rarement. C’est d’autant plus vrai avec les personnes en position d’autorité (comme une maître de stage par exemple) ou dès que l’on se retrouve à plus de 2 personnes.
Alors effectivement, j’ai eu droit à des remarques à ce sujet dès la fin du premier mois ! J’ai beau le savoir à l’avance, j’ai toujours du mal à les accepter ! Au contraire, je ne me sentais vraiment pas bien car même si ce n’était pas méchant et que c’était pour m’aider plus ou moins on va dire, cela ne me fait que me renforcer dans ma conviction que je suis une personne bizarre. Genre je ne le sais pas déjà que j’ai certains défauts ! Je pourrais être fière de cette bizarrerie, du fait que je ne me sens pas comme les autres gens. Mais non pas du tout car j’aimerais tant être une personne plus normale. Je sais que ce terme n’est pas forcément génial car il y a toujours le problème de la norme et de sa définition. Disons juste que j’aimerais avoir bien plus confiance en moi et avoir plus de facilité pour communiquer. L’un va avec l’autre sans doute.
Sinon, j’ai réussi à bien m’entendre avec 2 stagiaires, l’une qui était au cabinet en juillet et l’autre en septembre. Je me suis ainsi rendu compte que tout le monde n’était pas aussi méchant que je le pensais. Mais c’est parce que j’ai pu faire leur connaissance uniquement en individuel. Si ça avait été dans un groupe, je sais parfaitement que je n’aurais pas pu bien m’entendre avec elles. Je n’aurais pas pu me sentir assez à l’aise pour cela. Et puis, je n’avais pas à faire la démarche d’aller spécialement vers elles puisqu’elles étaient au même endroit que moi. Donc je ne pouvais pas les éviter comme je le fais d’habitude.
Avec les patients, en septembre je me sentais bien plus à l’aise qu’en juillet. Il faut dire que je les connaissais mieux et je faisais plus de rééducations que l’autre stagiaire donc là je me posais moins de questions. En plus, elle débutait donc je devais lui montrer comment faire. En juillet, c’était l’inverse avec l’autre stagiaire qui était bien plus expérimentée que moi et surtout si sûre d’elle que cela m’impressionnait. Puis, l’habitude est venue aussi.
J’ai aussi du répondre souvent au téléphone et appeler donc c’était l’occasion d’être plus à l’aise avec cet outil.
Certains patients ont vraiment été touchants et ils ont eu l’air triste quand je leur ai annoncé mon départ. Ca m’a bien surprise. C’était surtout ceux auxquels je m’étais le plus attaché. Donc surtout des enfants. Pareil, ma maître de stage me répétait que j’allais lui manquer, ça j’en suis moins sûre car on ne s’est pas très bien entendues vu que je ne lui parlais pas des masses. Mais bon, elle était si différente de moi, c’est hallucinant. Elle parlait même toute seule c’est dire ! Cependant, je lui suis reconnaissante de m’avoir acceptée auprès d’elle. Ainsi, j’ai pu avoir une deuxième chance.
Au fait, le patient laryngectomisé sur lequel j’avais un peu écrit auparavant présente malheureusement bel et bien une récidive de cancer. Il a donc commencé sa chimiothérapie. Etrangement, ça ne me fait pas du tout le même effet que sur le coup. Je ne sais pas pourquoi mais je ne ressens plus grand-chose. Je dois être égoïste peut-être. Bien sûr je souhaite qu’il s’en sorte mais ça ne m’empêche pas de ne pas trop y penser.
Conlusion, ce n’est tout à fait vrai. Même si parfois je n’ai pas l’impression de changer, je change peut-être un peu grâce à une expérience comme ce stage ou à d’autres.
"Il faut se tenir au difficile. Tout ce qui vit s'y tient. Il est bon d'être seul, parce que la solitude est difficile. Il est bon aussi d'aimer car l'amour est difficile." Rainer Maria Rilke
J’ai beaucoup stressé avant de commencer. C’est normal : généralement, l’inconnu fait peur. Même si moi, je sais que j’en éprouve bien plus souvent que les gens non timides. Eux peuvent être juste mal à l’aise au début quand ils font face à quelque chose qu’ils découvrent. Dans mon cas, c’est plus un stress continu. Je n’aime pas trop les stages, situations où je suis pratiquement constamment observée. Si c’est un stage d’observation, c’est différent mais là bien sûr à ce stade on s’attend à ce que je m’occupe plus ou moins des patients.
Je pensais aussi qu’on allait me trouver bizarre sachant que je ne parle que très rarement. C’est d’autant plus vrai avec les personnes en position d’autorité (comme une maître de stage par exemple) ou dès que l’on se retrouve à plus de 2 personnes.
Alors effectivement, j’ai eu droit à des remarques à ce sujet dès la fin du premier mois ! J’ai beau le savoir à l’avance, j’ai toujours du mal à les accepter ! Au contraire, je ne me sentais vraiment pas bien car même si ce n’était pas méchant et que c’était pour m’aider plus ou moins on va dire, cela ne me fait que me renforcer dans ma conviction que je suis une personne bizarre. Genre je ne le sais pas déjà que j’ai certains défauts ! Je pourrais être fière de cette bizarrerie, du fait que je ne me sens pas comme les autres gens. Mais non pas du tout car j’aimerais tant être une personne plus normale. Je sais que ce terme n’est pas forcément génial car il y a toujours le problème de la norme et de sa définition. Disons juste que j’aimerais avoir bien plus confiance en moi et avoir plus de facilité pour communiquer. L’un va avec l’autre sans doute.
Sinon, j’ai réussi à bien m’entendre avec 2 stagiaires, l’une qui était au cabinet en juillet et l’autre en septembre. Je me suis ainsi rendu compte que tout le monde n’était pas aussi méchant que je le pensais. Mais c’est parce que j’ai pu faire leur connaissance uniquement en individuel. Si ça avait été dans un groupe, je sais parfaitement que je n’aurais pas pu bien m’entendre avec elles. Je n’aurais pas pu me sentir assez à l’aise pour cela. Et puis, je n’avais pas à faire la démarche d’aller spécialement vers elles puisqu’elles étaient au même endroit que moi. Donc je ne pouvais pas les éviter comme je le fais d’habitude.
Avec les patients, en septembre je me sentais bien plus à l’aise qu’en juillet. Il faut dire que je les connaissais mieux et je faisais plus de rééducations que l’autre stagiaire donc là je me posais moins de questions. En plus, elle débutait donc je devais lui montrer comment faire. En juillet, c’était l’inverse avec l’autre stagiaire qui était bien plus expérimentée que moi et surtout si sûre d’elle que cela m’impressionnait. Puis, l’habitude est venue aussi.
J’ai aussi du répondre souvent au téléphone et appeler donc c’était l’occasion d’être plus à l’aise avec cet outil.
Certains patients ont vraiment été touchants et ils ont eu l’air triste quand je leur ai annoncé mon départ. Ca m’a bien surprise. C’était surtout ceux auxquels je m’étais le plus attaché. Donc surtout des enfants. Pareil, ma maître de stage me répétait que j’allais lui manquer, ça j’en suis moins sûre car on ne s’est pas très bien entendues vu que je ne lui parlais pas des masses. Mais bon, elle était si différente de moi, c’est hallucinant. Elle parlait même toute seule c’est dire ! Cependant, je lui suis reconnaissante de m’avoir acceptée auprès d’elle. Ainsi, j’ai pu avoir une deuxième chance.
Au fait, le patient laryngectomisé sur lequel j’avais un peu écrit auparavant présente malheureusement bel et bien une récidive de cancer. Il a donc commencé sa chimiothérapie. Etrangement, ça ne me fait pas du tout le même effet que sur le coup. Je ne sais pas pourquoi mais je ne ressens plus grand-chose. Je dois être égoïste peut-être. Bien sûr je souhaite qu’il s’en sorte mais ça ne m’empêche pas de ne pas trop y penser.
Conlusion, ce n’est tout à fait vrai. Même si parfois je n’ai pas l’impression de changer, je change peut-être un peu grâce à une expérience comme ce stage ou à d’autres.
"Il faut se tenir au difficile. Tout ce qui vit s'y tient. Il est bon d'être seul, parce que la solitude est difficile. Il est bon aussi d'aimer car l'amour est difficile." Rainer Maria Rilke
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